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1 mars 2009
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Zippées ou tenues par des jarretelles, les cuissardes à la mode milanaise

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1 mars 2009

MILAN (Italie), 1 mars 2009 (AFP) - Zippées ou retenues par des jarretelles, les cuissardes ont déferlé sur des podiums milanais très portés sur la transparence, le clouté et le noir fatal, dimanche 1er mars au cinquième jour des collections de prêt-à-porter femme pour l'hiver prochain.


Défilé Prada lors des collections de prêt-à-porter femme le 1er mars à Milan - Photo : Christophe Simon/AFP

Miuccia Prada plonge les jambes immenses de ses mannequins dans des bottes volées aux pêcheurs: très hautes sur les cuisses, et surtout tellement larges qu'elles doivent être tenues par des jarretelles qui passent par-dessus la robe pour s'attacher à la ceinture.

Semelle crantée pour parer à toute éventualité climatique, d'autres modèles, toujours en cuir - fauve, noir, rouge - et toujours aussi flottants, s'arrêtent au mollet et sont retenus par des tire-chaussettes fixés sous le genou.

Autre style, autre époque, mais toujours indubitablement Prada: des centurionnes en tuniques font onduler des lanières de peau strassées, d'autres arborent d'épaisses robes total fourrure. Tandis que les pieds se glissent dans de délicats escarpins papillon bordés de clous.

Des clous, encore et toujours, mais aussi du cuir noir, des fermetures éclair et du transparent : Roberto Cavalli réunit tous les ingrédients pour une allure plus que suggestive.


Défilé Roberto Cavalli prêt-à-porter femme le 1er mars à Milan - Photo : Christophe Simon/AFP

Les cuissardes en cuir, zippées sur tout l'arrière de la jambe, collent à la peau et grimpent le long de la cuisse pour ne s'arrêter que sous les fesses. Celles-ci sont à peine recouvertes par une mini-jupe en fourrure noire ou constellée de petits clous, que l'on retrouve aussi sur de longs gants qui se prennent pour des manches.

Et pour le soir, pourquoi ne pas enfiler sur un petit body noir cette longue robe en voile qui cache bien peu de chose.

Mêmes jeux de transparence chez Salvatore Ferragamo où les tops à très fine résille dévoilent tout. La styliste Cristina Ortiz décline aussi à l'infini cette minuscule maille filet dans des manches très longues qui changent de couleur sur l'avant-bras, avant de s'enfiler dans des gants ornés d'une fleur.

Chez Marni, les mi-bas - un des basiques de l'hiver prochain - portés sur jambes nues sont en discret jacquard, un motif répété tout au long de la collection et modernisé à l'extrême grâce à des carreaux découpés dans de la soie chatoyante ou de gais tissus matelassés, pour un effet graphique raffiné.


Défilé Marni lors des collections de prêt-à-porter femme le 1er mars à Milan - Photo : Damien Meyer/AFP

Le brocart, richement brodé, tapisse aussi plusieurs créations et vient concurrencer d'imposants colliers-plastrons brodés de perles, fleurs, cabochons et autres breloques ethniques.

Selon une autre tendance vue et revue pendant la Fashion Week, la fourrure s'impose non plus avec de grandes manteaux voyants mais par petites touches.

La styliste maison Consuelo Castiglioni en appose quelques pans sur une veste en laine feutrée, en fait un petit col ou une chapka retenue par des rubans, voire carrément de grosses moufles d'eskimo.

Presque aussi grosses que les chaussettes d'Antonio Marras, kaki et à côtes, roulées au-dessus de bottines lacées pour accessoiriser une collection aux accents militaires.

Le styliste sarde, également directeur artistique de Kenzo, a retravaillé un stock de l'armée, rajoutant volants, détails de dentelle et broderies de perles à des tenues soudain très féminines, comme cette jupe qui bouillons de volants kaki.

Lundi, au sixième jour des collections de prêt-à-porter, ce sera au tour de Versace, Fendi, Dolce&Gabbana, Max Mara et DSquared de défiler.

Par Katia DOLMADJIAN

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