Valège vise l’ouverture d’une dizaine de boutiques en 2019

Auteur :

Marion Deslandes

Publié le
10 avr. 2019

Une dizaine de nouveaux points de vente par an, c’est le rythme de croisière qu’affiche Valège, une chaîne de dessous prenant le parti de la séduction et présentant un large éventail de bonnets. La marque française fondée en 1989 par la famille Perez totalise 80 magasins sur le territoire français. Elle y a donc ouvert dix points de vente l’an passé, notamment à Tours, Porto-Vecchio et Malemort.

Ces implantations ont été confiées à des affiliés puisque le partenariat est le mode de développement privilégié par l’enseigne, présente le mois dernier au salon Franchise Expo à Paris. Laurence Perez, directrice générale de l’enseigne, y a d’ailleurs noué de solides contacts (avec trois ouvertures proches de la signature), bien davantage que lors de la précédente édition : « Nous rencontrons aujourd'hui beaucoup plus de porteurs de projet car l’effet de baisse des loyers joue, ce qui crée plus d’opportunités pour de potentiels affiliés, surtout dans les villes moyennes devant faire revenir des commerces ».

En 2019, une dizaine d’inaugurations sont également au programme. Deux ont déjà eu lieu en février, à Vienne et à Chalon-sur-Saône. Courant avril, Valège ouvrira ses portes à Andrézieux-Bouthéon, à proximité de Saint-Etienne. Ces nouvelles adresses présentent le format de magasin que l’enseigne a repensé en 2018. « Un concept aux teintes noir et blanc qui se veut beaucoup plus simple et lisible pour que la cliente puisse mieux décrypter les modèles et les différents univers créatifs que nous mettons en avant. »

Une à deux ouvertures interviennent également chaque année en propre, comme cela a été le cas en mars 2019 au sein du centre commercial Belle Epine. Un point de vente d’une surface de 90 mètres carrés, soit un format plus important que sa moyenne habituelle, qui avoisine les 50 à 60 mètres carrés. « Nous nous orientons en succursale vers des plus grandes superficies de centre commercial car nous avons les épaules pour le faire », livre la dirigeante, qui ne communique pas le chiffre d’affaires de la chaîne.

Adepte des parures sexy, la marque au positionnement moyen de gamme (environ 45 euros l’ensemble) entend répondre à toutes les morphologies en déclinant ses bonnets jusqu’à la taille G. D’ailleurs, les plus grandes profondeurs sont de plus en plus demandées. « Les tailles ont changé, nous réalisons autant de ventes avec les bonnets B, C ou D que grâce aux clientes qui choisissent les références E, F ou G. Et je pense que la seconde catégorie dépassera la première ces prochaines saisons. Nous notons également que les femmes portant les plus grands bonnets ont davantage besoin de les essayer avant d’acheter et pour cela, le lien en boutique va rester très important », conclut Laurence Perez, qui organise la communication de la marque presque uniquement sur Instagram.