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26 nov. 2015
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Triton, renaissance d’une marque horlogère

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26 nov. 2015

Jean Sébastien Coste, qui a notamment officié comme directeur EMEA d’Alcatel Lucent, et Philippe Friedman, consultant pour le salon Denim by Première Vision, offrent une nouvelle vie à la marque horlogère Triton. Une griffe que le duo a rachetée en 2013 à la veuve d'un ancien avocat suisse.


La nouvelle montre Triton


C’est en 1962 que Jean René Parmentier, un ancien colonel de l’armée de l’air française, conçoit la montre Triton pour le compte de la Spirotechnique, filiale du groupe Air Liquide spécialiste du matériel de plongée sous-marine. Jean René Parmentier dépose alors un brevet pour le protège-couronne, dont l’objectif était de sécuriser la couronne et d'éviter ainsi des accidents de plongée. Commercialisée dès 1963 et jusqu’au début des années 1970 exclusivement dans les magasins de plongée, la Triton fut même en son temps plus chère que la Submariner de Rolex.
 
Pour sa relance, Triton revient sur le marché avec la Triton « Subphotique », un néologisme qui désigne la zone au-dessous de laquelle la lumière disparaît totalement sous l’eau. Conçue et assemblée par des artisans horlogers suisses, la nouvelle Triton conserve sa couronne à midi et son protège-couronne articulé. Elle est équipée désormais d’une valve à hélium pour les remontées en caisson de décompression et peut descendre jusqu'à 500 mètres de profondeur. Le bracelet se décline en cuir d'alligator de Louisiane ou en gomme « techno », le tout cousu sur caoutchouc noir évitant ainsi les irritations.

La commercialisation débute, mais pour son lancement, cette montre est disponible dans cinq boutiques, 4 950 euros pour le bracelet gomme sur caoutchouc noir et 5 350 euros pour le bracelet alligator sur caoutchouc noir. Un second modèle sera lancé à la mi-2016.

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