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24 mars 2021
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Stéphane Poncelet, bien plus qu'un showroom de mode enfantine

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24 mars 2021

Stéphane Poncelet a officié douze ans comme responsable export de la marque de chaussures pour enfants Aster. En 2002, lors de la fusion avec Mode 8, il prend son envol et devient agent spécialisé dans le soulier haut de gamme pour les petits. C’est ainsi que naît le Showroom Stéphane Poncelet. Aujourd’hui ce showroom, incontournable dans la mode enfantine, s’occupe d’une vingtaine de marques dont The Animals Observatory, Louis Louise, mais aussi la griffe développée par Smallable, Hundred Pieces, dont il est l’agent monde, ou encore Young Soles.


L'intérieur du showroom parisien de Stéphane Poncelet, qui dispose également d'un espace événementiel - DR


Il y a trois ans, l’agence commerciale a ajouté une corde à son arc en créant le concept multimarque Neo Family qui propose ses marques, mais pas seulement. "Fin 2018, nous avons racheté le magasin multimarque de mode enfantine marseillais Un ours à la mer, qui était en difficulté. Nous avons fait des travaux et rebaptisé le lieu Un ours à la mer by Neo Family. Nous avons réitéré en octobre 2019 avec le magasin Zabou à Lille, appelé désormais Zabou by Neo Family. Nous conservons les noms car il s’agit de boutiques établies qui ont leur clientèle", détaille Stéphane Poncelet.

Neo Family, qui réalise un chiffre d’affaires d’environ un million d’euros, devrait prochainement s’installer à Lyon ou à Bordeaux. Le concept, qui compte également un e-shop, pourrait par ailleurs se décliner en une marque propre de basiques pour enfants.

En 2019, Stéphane Poncelet a également racheté 41% des parts de la marque de mode enfantine Finger in the Nose, une opération qu’il a tout récemment renouvelé avec la marque de prêt-à-porter pour enfants parisienne Hello Simone, dont il vient de prendre 45% des parts. Pour fédérer ses différentes activités, Stéphane Poncelet a créé la SAS Ponpon, "c’est mon surnom depuis tout petit", indique-t-il. Une structure qui emploie une quinzaine de personnes et dont le siège est rue Saint-Martin à Paris. Un lieu hybride, à la fois showroom et pop-up store. 

Stéphane Poncelet indique ne pas avoir souffert de la crise: "Nous sommes en progression notamment car nous avons réussi à nous implanter sur de nouveaux marchés, et que les consommateurs sont plus que jamais à la recherche de marques qui sont responsables, ce que nous proposons. Mais la situation limite tout de même notre développement."

L’homme conclut: "D’ailleurs nous n’avons pas parlé de la disparition de Kidiliz (ex-Zannier), mais beaucoup de boutiques en France qui avaient des partenariats avec le groupe viennent désormais vers nous. Cela va nous permettre de nous implanter dans de nouvelles villes, car jusqu’à présent nous étions très actifs à l’export, notamment grâce à Smallable".
 

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