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14 déc. 2016
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Roberto Cavalli conclut un accord avec les syndicats

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14 déc. 2016

En crise depuis des années, Roberto Cavalli, rachetée en avril 2015 à hauteur de 90 % par le fonds italien Clessidra avec des investisseurs asiatiques, avait annoncé le mois dernier une cure drastique avec, à la clé, près de 200 suppressions d’emplois sur un effectif total de 672 employés. Un accord a finalement été trouvé avec les syndicats.

Roberto Cavalli, printemps/été 2017 - © PixelFormula


Selon un communiqué de l’entreprise et des syndicats, diffusé à la presse locale, les licenciements se sont réduits à près de 89. Sur le seul site de Florence, où les grèves se sont multipliées ces dernières semaines, ils sont 50 contre 77 prévus initialement. Sont confirmées, en revanche, la fermeture du siège milanais avec le transfert de toutes les activités à Osmannoro, le site florentin de la griffe, ainsi que les fermetures de diverses boutiques.

La réorganisation du groupe florentin a débuté en octobre dernier avec l’annonce du départ du directeur artistique Peter Dundas, sous l’égide du nouveau directeur général Gian Giacomo Ferraris. Le manager expert en restructuration, nommé à la tête de la griffe en juillet 2016, a notamment œuvré au redressement de Jil Sander, puis de Versace.

En 2015, Roberto Cavalli affichait un recul de 14,2 % de son chiffre d’affaires, à 179,7 millions d’euros, et une perte brute opérationnelle de 1,6 million d’euros. La marque, qui avait enregistré une perte nette de 9,7 millions d’euros en 2014, a en revanche dégagé l’an dernier un bénéfice de 32,7 millions d’euros, principalement grâce à la plus-value encaissée par la vente de son immeuble parisien de la rue Cambon. 2016 devrait s’inscrire encore en recul avec un chiffre d’affaires estimé entre 155 et 160 millions d’euros.
 

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