Mathilde LEMAIRE
26 nov. 2021
Qui sont les lauréats 2022 de l’incubateur Au-delà du cuir?
Mathilde LEMAIRE
26 nov. 2021
Le showroom Au-delà du cuir accueille de nouveaux arrivants. L’incubateur d’entreprises de la filière cuir a nommé ses six nouveaux lauréats le 18 novembre dernier, à l’aide d’un jury composé d’experts des secteurs du cuir, de la mode, du marketing et de l’entrepreneuriat, avec la créatrice de souliers Karine Arabian pour marraine. Focus sur ces six entreprises françaises qui intégreront le showroom de l'incubateur en janvier prochain.
Philéo
Philéo Landowski crée sa marque éponyme en 2019, après un passage au sein de la griffe de luxe Céline et la création de sa première société en 2015, spécialisée dans la trottinette.
Cette fois, le jeune créateur fonde une marque de sneakers au positionnement haut de gamme et au style minimaliste, avec la volonté d’être le porte-parole d’une "génération informée", décrit l’incubateur dans un communiqué.
Il propose aussi une gamme de derbies et ballerines, le tout à des prix oscillant entre 295 et 400 euros et fabriqué sans cuir animal (en toile, à base d'une matière élaborée à partir de pelures de pomme...)
MoEa
MoEa est une marque de baskets qui fait le pari des matières végétales. Fondée en 2020 par Achille Gazagnes, Benoit Habfast et Simon de Swarte, également créateurs du label de souliers Caval, la griffe a été créée dans l’objectif de proposer une nouvelle génération de sneakers, alliant mode et respect de l'environnement.
Dans ce cadre, elle propose une gamme de modèles unisexes élaborés à partir de cuir de raisin, pomme, ananas, cactus et maïs au prix unique de 149 euros. Tous les modèles sont biosourcés, végétaliens, recyclés et fabriqués en Europe. Seul le maïs utilisé pour la fabrication du cuir provient des États-Unis.
Pour aller plus loin dans sa démarche, le label utilise également un packaging et des étiquettes élaborés à partir de matériaux recyclés.
Valet de pique
Fondée par Martin Meunier en 2018, Valet de pique est une marque de maroquinerie Made in France et durable. Inquiet de l’impact grandissant de la fast-fashion, Martin s’est donné l’objectif de dynamiser le savoir-faire français et promouvoir une consommation raisonnée.
Il s’est donc associé à une manufacture située dans le XIe arrondissement de Paris pour fabriquer une large gamme d’articles de maroquinerie comme des sacs seau, des sacs de voyage, des sacs à main et des accessoires, à des prix établis entre 70 et 695 euros. Le tout élaboré à partir d’un cuir italien, espagnol ou français.
Aujourd’hui, Valet de Pique possède un deuxième atelier, à Biarritz, continuant ainsi de défendre une industrie locale française.
Pigeoncoq
Pigeoncoq est une marque maroquinerie "do it yourself". Fondée par Juliette Chauveau en 2016, la griffe propose ainsi plusieurs box permettant aux clients de créer leur propre sac à main, pochette ou encore agenda, à des prix compris entre 24 et 159 euros.
Dans cette démarche, elle organise des ateliers à Paris et Lyon dans le but d’accompagner les clientes dans la réalisation de leurs modèles. Soucieuse du respect de l’environnement, la marque s’engage également à utiliser une majorité de cuirs issus de stocks dormants appartenant aux grandes maisons de couture françaises.
Michino
Basée à Paris, Michino a été fondée en 2014 par Yasu Michino, après un parcours au sein de griffes de luxe telles que Saint Laurent, Balenciaga, Givenchy ou encore Delvaux.
Alliance entre formes innovantes et matériaux de qualité, Michino s’inspire de l’héritage culturel de son créateur, né à Tokyo et qui a grandi à New York, pour proposer des modèles célébrant l’individualité de chacun à travers des designs colorés, chics et créatifs. Le tout associant luxe et fonctionnalité.
Les modèles de Yasu Michino comprennent des sacs à main et de la petite maroquinerie (pochettes, porte-cartes et portefeuilles) et sont vendus entre 110 et 840 euros.
Reco
Créée en 2020 par l'Espagnole Bea Recoder, Reco est une griffe haut de gamme d’accessoires en cuir élaborés à partir de stocks dormants.
Après une formation à l’Institut français de la mode (IFM) et plusieurs expériences au sein des maisons Balenciaga et Chloé, Bea Recoder a souhaité offrir une nouvelle alternative à la maroquinerie classique, tout en garantissant la qualité des matériaux et de l’artisanat.
Une volonté qui a donné naissance à une gamme de produits d’inspiration patchwork, allant des sacs à main aux sacs en bandoulière, élaborés grâce à une technique d’assemblage ayant pour objectif de valoriser les cuirs existants. Le tout est commercialisé entre 430 et 590 euros.
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