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25 févr. 2011
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Prêt-à-porter Féminin: un marché stable en 2010

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25 févr. 2011

Avec 11,6 milliards d’euros dépensés, le marché français du prêt-à-porter féminin est resté stable en 2010. Et si elle note des "signes très encourageants de reprise après deux ans de diminution", la Fédération du Prêt-à-Porter Féminin espère les voir se confirmer en 2011.

La Fédération note que les produits les plus prisés de l’année ont été les robes (+19,4% de ventes) et les tailleurs (+7,4%). Après un fort recul, la demande de jupes se stabilise finalement (-0,3%), tandis que les shorts prennent le dessus (+15%). "Il peut être dur à porter mais il se décline du short court au bermuda", explique Muriel Piaser, directrice du Salon Prêt-à-Porter Paris. "C’est la nouvelle jupe". En conséquence, jeans et pantalons voient leurs ventes chuter (-15,3%). Le sportswear reste, quant à lui, stable (-0,8%), tandis que les dépenses en chaussures ont progressé de 1,8% durant l’année. Au final, la clientèle féminine a en moyenne acheté pour 421 euros de vêtements en 2010. Les 13-24 ans sont les plus dépensiers avec 595 euros, contre 410 euros pour les 30-35 ans.

Du côté des distributeurs, les grands magasins et pure-players sortent gagnants de l’exercice 2010, en ayant fait progresser leurs ventes jusqu’à atteindre 5,7% et 5,3% de parts de marché. Les adresses les plus utilisées demeurent les chaînes spécialisées (33,5%) et les commerces de détail indépendants (18,9%). La grande diffusion occupe pour sa part la troisième place (10,7%), suivie par la vente à distance (9,9%). Les grandes enseignes alimentaires et les magasins de sport ont de leur côté recueilli 6,1% et 4,7% des dépenses.

L’une des tendances de fond de 2010 a été la consolidation des positions acquises par la mode responsable, 73% des Français déclarant connaître des produits en coton biologique ou issus du commerce équitable, contre 63% en 2009. Les soldes ont quant à elle pesé 33,6% des ventes, 0,3% de plus qu’en 2009. Mais l’année a montré les limites de l’exercice, la multiplication des soldes et promotions ayant rendu les prix de référence illisibles. "Nul doute que les Françaises plébisciteront à l’avenir les acteurs qui sauront rompre avec la valse des étiquettes" pour la Fédération du Prêt-à-Porter Féminin. Un élément qui devrait prendre son importance face à l’inévitable hausse des prix qui devrait toucher l’habillement, après 15% de baisse cumulées ces dix dernières années.

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