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8 sept. 2021
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Pour Nach, la crise sanitaire est un moment pour se repenser

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8 sept. 2021

C’est avec ses bijoux en porcelaine à l'effigie d'animaux que la marque toulousaine Nach s’est fait connaître. Fondée en 2011 par les sœurs Nadia et Nancy Koch, la griffe a depuis étoffé son univers en s’ouvrant à la maroquinerie, puis à la mode avec des pièces aux imprimés sauvages fidèles à son ADN. Du 3 au 6 septembre dernier, la marque a renoué avec les salons en participant comme à son habitude au Who’s Next, avec une ambition affichée: prendre des commandes.


Sac week-end zèbre Nach, 63 euros - DR


"Nous sommes contents d’être là. Nous avons survécu à cette période, nous avons eu très peur car nous ne savions pas où nous allions. Même nos clients les plus solides, ceux par exemple propriétaires de leurs boutiques, ont rencontré des difficultés", explique Nadia Koch, dont la marque est présente dans plus de 400 points de vente.

Nach, qui a eu recours au PGE en faisant attention à ne pas trop l’utiliser, a profité de cette période de crise sanitaire pour repenser sa stratégie en ligne.

La marque a ainsi ajouté un onglet pour permettre aux professionnels de passer plus facilement leurs commandes, et a proposé pour la première fois des pièces exclusivement dédiées à son site marchand. Une formule qui prendra très prochainement plus d’ampleur avec le lancement d’une capsule textile.

Pour fédérer ces nouveautés, Nach lancera d’ici un mois une nouvelle version plus ergonomique de son site de vente en ligne.

Du côté de l’offre, pour séduire une nouvelle clientèle, Nach a notamment mis l’accent sur des bijoux avec des ornements plus fins et des chaines plus présentes. Sa prochaine collection sur le thème de la faune hexagonale en est la démonstration. La griffe propose également ses premiers sacs en toile avec pour objectif de proposer des produits sans cuir et plus accessibles.

Outre la reprise qui se dessine, Nach, qui fait fabriquer ses bijoux en porcelaine à Chiang Mai en Thaïlande au sein de l’entreprise familiale de fabrication de miniatures en porcelaine, a aussi les yeux tournés vers le transport maritime. "Le coût du transport a été multiplié par dix, donc pour l’instant nous nous sommes tournés vers l’aérien", indique Nadia Koch, qui espère un retour à la normale rapide.  
 
 
 
 

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