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8 janv. 2018
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Pimkie : la direction prévoit 208 suppressions de postes

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8 janv. 2018

Après avoir officialisé fin décembre son intention d’avoir recours à un plan de départs volontaires d’un nouveau genre, la direction de Pimkie présentait ce 8 janvier aux représentants des salariés les modalités de la rupture conventionnelle collective (RCC) qu’elle souhaite voir adoptée par les syndicats.


Le 12 avril 2017, défilé Pimkie printemps-été 2017 - Laurent Bécot Ruiz


Selon nos informations, Pimkie propose la suppression de 208 postes sur 1 900. Soit un peu plus de 10 % des effectifs. Des précisions sur les services visés ont été apportées. Premièrement, la fermeture de 37 magasins en France, à expiration des baux, entraînerait le départ de 166 personnes, dont 83 personnes pouvant être reclassées et 83 suppressions nettes. Deuxièmement, 41 licenciements sont prévus à la logistique, tandis que 53 postes doivent être fermés sur le site de Villeneuve d’Asq, abritant l’entité Diramode, qui regroupe l’international, les achats ou l’activité Web notamment (l’enseigne Pimkie reposant sur deux sociétés). Enfin, l’entreprise PPP, basée à Neuville-en-Ferrain, qui gère le réseau français, pourrait voir 31 postes supprimés.

Dès mardi, les délégués syndicaux et la direction se retrouveront pour la première réunion de négociation. Le calendrier avancé par la marque prévoit une signature (éventuelle) d’un accord le 5 février prochain, à l’issue de trois autres séances.

Comme le stipulent les ordonnances Macron sur le Code du travail, entrées en vigueur au 1er janvier, la majorité des syndicats doit se prononcer en faveur du projet de RCC pour que celui-ci prenne corps. Avant que la direction ne détaille ses conditions, la CFE-CGC se montrait plutôt favorable, tandis que la CGT et FO s’affichaient contre et que la CFDT attendait de plus amples détails pour livrer son avis.

L’enseigne aux 754 magasins (dont 321 en France) présente, selon la direction, des résultats déficitaires depuis 2015. Ayant nommé cet automne à sa tête le cabinet spécialiste du retournement Prosphères, elle appartient à l’écosystème Fashion3, fondé en 2017 pour regrouper les marques de mode de la famille Mulliez, comme Jules, Orsay et Bizzbee notamment.

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