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7 mars 2015
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Mugler en cuir, le carnaval punk de Vivienne Westwood, la forêt luxuriante d'Elie Saab

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AFP
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7 mars 2015

Mugler a fait défiler une femme sexy en cuir, Vivienne Westwood a proposé un vestiaire unisexe et toujours punk tandis qu'Elie Saab transportait dans une forêt mystérieuse silhouettes militaires et robes luxuriantes, ce samedi à la Fashion week parisienne.

Mugler - Fall-Winter2015 - Womenswear - Paris - © PixelFormula


 Femme sexy et connectée de Mugler

Du cuir ! La femme Mugler imaginée par le créateur David Koma est vêtue de tenues courtes et près du corps, unies : noir, blanc, marine.

Le Géorgien basé à Londres, directeur artistique de Mugler depuis fin 2013, s'est inspiré de « l'intelligence artificielle » pour ce défilé automne-hiver, son deuxième pour la maison.

Des puces et circuits informatiques s'impriment sur des robes et des hauts, leur apportant une touche futuriste. Des robes courtes aux coupes nettes sont ponctuées d'oeillets cerclés de métal qui laissent entrevoir la peau.

Elie Saab - Fall-Winter2015 - Womenswear - Paris - © PixelFormula


La forêt mystérieuse d'Elie Saab

Lors d'un défilé auquel assistait l'actrice Emmanuelle Béart, le créateur libanais a présenté des silhouettes militaires, avec double rangée de boutons dorés, dans le décor d'une forêt mystérieuse.

Une végétation évoquée par des tonalités vert sapin et mousse, par des feuilles qui s'impriment sur des robes courtes, par des broderies et dentelles en forme de branchages. Ceintures et gants, omniprésents, complètent la silhouette. Les robes du soir, longues et scintillantes, dont Elie Saab est un expert, sont là aussi.

Vivienne Westwood - Fall-Winter2015 - Womenswear - Paris - © PixelFormula


Le vestiaire unisexe et punk de Westwood

A 73 ans, Vivienne Westwood montre qu'elle est toujours punk. Son show s'est tenu dans un décor de fête déjantée, avec des rideaux à lamelles métallisées, tandis que résonnaient en live les hurlements d'un groupe, installé en bout de podium.

« Unisexe ! » proclame la note qui accompagne le défilé. « Des pantalons pour les femmes, oui ! Des robes pour les hommes, identiques à celles que portent les femmes ? Chiche ! » Les repères traditionnels se brouillent sur le podium, où défilent des hommes vêtus de mini-jupes, de jupes à franges, des manteaux cintrés, et des femmes portant des costumes trois pièces ou des vestes amples d'allure masculine.

Les imprimés se mélangent, fleuris, géométriques, tigrés dans une collection qui joue les (dis)proportions, avec des vestes aux larges épaules, et des couvre-chefs enflés comme de (très) hauts de forme à bouts ronds.

Devant Solange Knowles, la soeur de Beyoncé, et l'actrice britannique Naomie Harris, le show s'est achevé par des robes à corset déstructurées et un extravagant couple de mariés. La créatrice britannique et son mari Andreas Kronthaler, son cadet d'un quart de siècle, sont eux-mêmes venus s'embrasser devant les photographes à la fin du défilé.

Par Anne-Laure MONDESERT

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