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11 mai 2017
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Mim : les boutiques de l’enseigne liquidée cherchent acquéreur

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11 mai 2017

La marque Mim disparaît et les magasins qu’elle exploitait encore s’apprêtent à changer de visage. Suite à la liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Bobigny le 26 avril dernier - assortie du licenciement de 791 salariés -, les actifs de la société jusqu’alors détenue par le groupe Main Asia doivent trouver preneur. 134 boutiques sont à ravir.  

Boutique Mim - Mim.


Les entreprises intéressées par la reprise d’un bail commercial sont invitées à déposer un dossier au greffe du tribunal de commerce de Bobigny et ce jusqu’au 2 juin prochain. Une offre écrite, sous pli cacheté, pour chaque adresse visée. La vente de gré à gré, et non la mise aux enchères, a été préconisée.

Marie Danguy, mandataire judiciaire, a été chargée de « faire l’état des lieux des actifs restants, à savoir les stocks et les fonds de commerce notamment, et donc de déterminer tout ce qui doit être cédé, précise-t-elle à FashionNetwork. Concernant la reprise des baux, c’est assez disparate car les clauses s’avèrent très différentes selon les emplacements. Elles sont par exemple beaucoup plus restrictives dans les centres commerciaux qu’en centre-ville ». Pour permettre aux potentiels repreneurs d’obtenir toutes ces informations, une « data room » a été mise en ligne, énumérant tous les détails relatifs à ces actifs. 

Ces 134 boutiques, affichant des surfaces de 100 à 300 mètres carrés, pourraient intéresser des acteurs de l’habillement en processus d’expansion, notamment positionnés entrée ou moyen de gamme, à l’instar de Mim.

Si tout ce processus se révèle confidentiel, on peut imaginer que les sociétés ayant formulé une offre partielle en février dernier se manifestent à nouveau. Ainsi, les groupes Spodis (JD Sport), ÏDKids (Okaïdi) et Mado avaient fait part de leur intérêt, même si ce sont les offres de la chaîne suisse Tally Weijl, avec la reprise de 69 points de vente et du groupe Etam, avec deux unités, qui avaient été acceptées par le tribunal. En décembre 2016, le groupe ÏDKids avait déjà tiré profit de la liquidation judiciaire de l’enseigne belge MS Mode pour acquérir 19 magasins de l’enseigne belge.

Mim se déployait également sous affiliation. Le sort de ces boutiques, soit près d’une centaine d’adresses, reste entre les mains de ces affiliés, libres de changer d’enseigne. Il ressort d'ailleurs que plusieurs d’entre eux ont opté pour Pimkie. Selon différents titres de presse locale, les magasins Mim de Mers-les-Bains (80), de Saint-Martin-des-Champs (29), du Creusot (71), de Thiers (63), de Bailleul (59) et de Marmande (47) passent tous sous l’enseigne nordiste. Il faut dire que Pimkie s’inscrit dans une phase de développement, tant sur le plan du style, que du côté de l’élargissement de son réseau de magasins, qui compte près de 280 adresses en France.

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