MaïProject, la chaussure humanitaire

La marque a été montée en 2008. Son créneau: l’espadrille version moderne, souple et colorée, une idée d’Arthur Schildge, jeune Français diplômé en hôtellerie parti en voyage dans la province de Chang Mai, en Thaïlande, où les chaussons façon kung-fu qu’il découvrit l’inspirèrent pour créer sa marque de chaussures.

Associé à son cousin designer Noé Noviant, Artuhr développe l’idée d’une espadrille plus confortable avec semelle en cuir à l’intérieur. En version lin ou coton, les premières paires, fabriquées en Chine, sortent en 20 couleurs différentes. Une ligne plus urbaine est développée presqu’en même temps, cette fois réalisée au Portugal, et, en parallèle des collections, est lancé le MaïProject Wear Artists, un concept faisant appel aux jeunes artistes -Skoya, Sabrina Passeporte, Hélène Bek, Alizé Meurisse-, pour customiser des paires inédites.

Misant davantage sur les valeurs humaines que sur le développement massif de leur marque, les créateurs associent, dès le début, leur marque à un projet humanitaire. Le principe: pour une paire achetée, 2 euros sont reversés à un projet, un orphelinat à Katmandou au Népal, la construction d’une école de couture en Inde, une campagne de communication sur l’excision au Kenya… chaque nouvelle collection correspondant au lancement d’une nouvelle action.

Distribuée dans une vingtaine de points de vente en France, et depuis peu chez Altermundi à Paris, MaïProject est aussi présente à l’étranger, une dizaine de boutiques, multimarques et grands magasins au Japon et en Corée proposant la marque.

Sur Internet, le site américain d’Urban Outfitters et l'e-shop www.maiproject-shop.fr vendent également tous les modèles. Présente au dernier Who’s Next, MaïProject entend développer son activité en France et toujours à l’étranger cette année.

Par Alexis Chenu