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30 mars 2008
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Louis Vuitton pilote la 2e édition de son rallye China Run

Publié le
30 mars 2008

Cap sur la Chine. Une destination aussi incontournable que stratégique pour Louis Vuitton quand on sait que la maison vient d’y installer sa seconde plus grande boutique au monde. Le marché chinois rattrape même le marché américain dans les résultats de Louis Vuitton et se place deuxième ex-æquo après le Japon. Raison de plus pour la célèbre griffe française d’y organiser son second China Run.


Bentley - Photo : Louis Vuitton Images

La toute première édition de cette course automobile avait fait vrombir les cantons chinois en 1998. Dix ans après, c’est l’heure du revival. Une petite cinquantaine de voitures de collections et leurs propriétaires rouleront des mécaniques sur 2 134,42 kilomètres – soit près de 800 kilomètres de plus que la première fois – entre Chengdu et Kunming. Ponctuée de six étapes, la course se déroulera sur six jours. Faites le calcul, ce ne sont pas moins de 400 kilomètres quotidiens que ces petits bijoux devront parcourir entre le 25 et le 31 mai prochains.

Petits bijoux, cela sonne presque comme un euphémisme. Rolls-Royce, Cadillac, Maserati, Mercedes-Benz, Bugatti, Ferrari, Jaguar, Aston Martin, Citroën ou encore Delage, Alfa Roméo, Porsche, Bentley… Pas de doute, Louis Vuitton a sélectionné la crème de la crème pour son plateau automobile. Il a d’ailleurs fallu six mois à l’équipe du comité de sélection pour faire son choix. Le président du jury, Christian Philippsen, explique que l’éventail a été constitué « pour créer un équilibre entre les voitures. […] Toutes sont exceptionnelles mais si je devais en choisir une, ajoute-t-il, je dirai l’Alfa Roméo 8C 2900 qui est pour moi la voiture la plus désirable au monde ».

Le parcours du rallye amènera les participants à découvrir des sites de toute beauté qui font la richesse de ce pays en pleine croissance à l’actualité particulièrement controversée à l’approche des JO. Au programme : le glacier le plus bas du globe, des gorges spectaculaires, des routes pavées à l’ancienne, la Stone Forest… De quoi émerveiller les candidats au voyage.

Collection China Run - Photo : Louis Vuitton Images

Ceux-ci auront pour mission d’être présents à l’arrivée bien sûr, mais également de « parcourir chaque demi-étape en un temps limité et de respecter des conditions de régularité », affirme René Metge, directeur de course. Contrôlés par satellite e-track, les concurrents devront même, sur certaines étapes, « maintenir une vitesse moyenne de 40 à 50 km/heure. Ils savent où commence la portion chronométrée mais ignorent où elle se termine pour éviter les tricheries », poursuit René Metge.

Source d’inspiration de Louis Vuitton depuis ses débuts, l’automobile s’impose en pole position des passions de la maison. Pour rendre hommage à la China Run, une ligne de maroquinerie arrivera dès le mois de mai 2008 dans les boutiques de la marque. Le Keepall 55 et le Naviglio arborent la fameuse toile monogrammée et se parent à cette occasion d’une bande rouge et blanche ainsi que du logo triangulaire de la course. Un Zippy Organizer, des lunettes sportives et une paire de sneakers en cuir de veau chocolat, habillés des mêmes couleurs, viennent s’ajouter à la gamme d’accessoires produite en édition limitée.

Tout est fait pour rendre cet évènement inoubliable. Dix ans après la première course, dix ans après la floraison des premières boutiques en Chine, le spectaculaire est toujours de mise. En très bon client de la maison, ce pays le mérite bien. « Depuis février, nous avons dix-neuf magasins là-bas, nous en aurons vingt-six d’ici à fin 2008. Notre croissance annuelle en Chine n’a jamais été inférieure à 50 % et nous serons à nouveau pionniers l’an prochain avec l’ouverture de points de vente à Sanya et à Ürümuqi », conclut Yves Carcelle, président de Louis Vuitton.

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