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Le Maire favorable à l'ouverture des commerces le dimanche en France jusqu'à Noël

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Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est déclaré mercredi favorable à ce que les commerces puissent ouvrir tous les dimanches de décembre en France pour tenter de rattraper leur chiffre d’affaires perdu du fait de la crise sanitaire.


Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s'est déclaré mercredi favorable à ce que les commerces puissent ouvrir tous les dimanches de décembre en France pour tenter de rattraper leur chiffre d'affaires perdu du fait de la crise sanitaire. - Photo prise le 17 novembre 2020/REUTERS/Benoit Tessier


“Je suis favorable à l’ouverture des commerces tous les dimanches jusqu’à Noël”, a-t-il dit sur France Inter, soulignant qu’il importait “pour les commerçants de pouvoir rattraper leur chiffre d’affaires en ouvrant tous les dimanches jusqu’à Noël”.

Emmanuel Macron a annoncé mardi soir dans le cadre de l’assouplissement du confinement que les commerces pourraient rouvrir à partir de samedi en respectant un protocole sanitaire strict. Cette nouvelle règle limitera notamment la fréquentation de tous les commerces à un client pour 8 m² contre 4 m² précédemment.

“Cette règle, c’est une simplification par rapport à la règle précédente”, a cependant assuré Bruno Le Maire, indiquant que le commerçant et ses salariés n’entraient pas en compte dans cette jauge et qu’un client accompagné d’un enfant en bas âge ou d’un parent âgé ne compterait que pour une seule personne.

Des contraintes plus fortes pèseront sur les grandes surfaces, avec une “obligation de contrôle à l’entrée”, a-t-il dit. Autrement dit, il faudra compter et vérifier la jauge à l’intérieur du grand magasin.

Dans un communiqué, la CPME, qui fédère 150.000 petites et moyennes entreprises, se félicite que sa mobilisation ait “porté ses fruits”. “La réouverture le 28 novembre des commerces jusqu’alors considérés comme ‘non essentiels’ était une absolue nécessité”, poursuit la CPME, qui évoque “une bonne nouvelle sous réserve que soit maintenu temporairement l’accès aux aides pour ceux dont la rentabilité ne pourrait être atteinte en raison des règles sanitaires en vigueur”.

Une aide pour les hôteliers?



La CPME note cependant que ce “confinement allégé ne signifie pas un retour à une activité économique normale”. Elle souhaite aussi que les fournisseurs des restaurants de même que les hôtels bénéficient d’un dispositif similaire à la mesure annoncée mardi soir par Emmanuel Macron qui leur donnera le choix entre le Fonds de solidarité allant jusqu’à 10.000 euros par mois ou une indemnisation de 20% du chiffre d’affaires mensuel réalisé à la même période de l’année précédente avec un plafond de 100.000 euros.

Les hôtels ne font pas l’objet d’une fermeture administrative. Pour autant, a dit Bruno Le Maire sur France Inter, “nous travaillons avec Jean Castex à un dispositif similaire pour les hôteliers - j’espère que nous pourrons l’annoncer dans la semaine -, c’est-à-dire le Fonds de solidarité et une prise en charge d’une partie de chiffre d’affaire pour les hôteliers dès le 1er décembre”.

Avant le confinement, a souligné le ministre, le taux de remplissage moyen des hôtels en France était de 35% quand le seuil de rentabilité se trouve à 65%, ce qui place le secteur dans une situation “extraordinairement difficile”.

A ce stade des décisions de l’exécutif, a-t-il indiqué, le dispositif d’indemnisation des entreprises fermées administrativement en France pour cause de lutte contre le coronavirus “concerne 200.000 entreprises et coûtera 1,6 milliard d’euros aux finances publiques par mois”. Il sera maintenu tant que la fermeture administrative n’aura pas été levée.


Bertrand Boucey et Henri-Pierre André, édité par Blandine Hénault

 

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