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30 juil. 2019
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Le Soulor propose ses chaussures dans une agence immobilière à Biarritz

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30 juil. 2019

Associés à la reprise d’un atelier de chaussures du Béarn (à Pontacq), Stéphane Bajenoff, ex-responsable régional golf chez Decathlon et à la tête de sa marque d’accessoires de golf Backskin, et Philippe Courraché, ex-pro de l’industrie agro-alimentaire, relancent en 2017 les ateliers et la marque Le Soulor, fondés en 1925. Deux ans après la reprise et l'ouverture d'une première adresse à l'enseigne à Pau, les associés prennent pied à Biarritz, au 2, rue d'Alsace. Il s'agit ici d'un emplacement pour le moins atypique puisque la marque a élu domicile au sein des locaux d'une agence immobilière, Carmen Immobilier, le réseau ayant décidé d'ouvrir ses portes à des artisans locaux pour générer du trafic.


La boutique Le Soulor à Biarritz


« Une initiative originale, explique Stéphane Bajenoff, destinée à accélérer notre rayonnement dans le Sud-Ouest, et aussi à augmenter la fréquentation du réseau d’agences Carmen, d'autres agences étant invitées à partager leur surfaces avec d’autres artisans locaux ».
 
Le nouvel espace est prévu dans un premier temps pour six mois. Sur les 15 mètres carrés alloués à Le Soulor seront présentées ses dernières collections de chaussures, celles de randonnée (les best-sellers de la maison), et toute la gamme de chaussures de ville réalisée autour du savoir-faire phare de la maison, le cousu norvégien. 

Lancée sur fonds propres à ses débuts, l’entreprise a rapidement bénéficié d’une exposition médiatique liée à son positionnement made in France qui lui a valu le soutien de sept actionnaires privés. « Une étape nécessaire pour aller à la conquête d’une clientèle plus urbaine et au développement de collections moins rustiques ».

Une approche commerciale qui sort des sentiers battus

Présente au salon du Made in France et au Salon de l’agriculture, la marque Le Soulor privilégie les points de vente et collaborations atypiques. Elle est ainsi vendue à Paris au sein d’une librairie du XXème ou encore dans l’atelier de cordonnerie A la ville, à la Montagne. Par ailleurs, une collection capsule a été imaginée pour le palace parisien L’Hôtel de Crillon et une prochaine sera lancée avec la marque de bérets Laulhère. A la mi-septembre, Le Soulor s’invitera pendant quatre semaines dans la boutique du 14-16 rue du Faubourg Saint-Honoré où elle proposera un modèle inédit mi-cuir, mi feutre de béret. 
 
Enregistrant de bons résultats – des 300 paires de chaussures vendues en 2017, les fondateurs espèrent atteindre les 2 500 fin 2019 -, Stéphane Bajenoff et Philippe Courraché pensent au marché asiatique (Japon, Hong Kong) pour accélérer leur développement, « une marche qu’il faut envisager progressivement, notre force de production actuelle ne pouvant répondre à la demande ». 
 
En attendant, la société, qui compte douze employés, mise sur l’innovation pour se faire remarquer, des modèles hybrides « ville et randonnée » étant en réflexion. 
  

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