Le Coq Sportif voit ses ventes grimper de 7 % en 2016

Auteur :

Marion Deslandes

Publié le
6 mars 2017

Le Coq Sportif accuse toujours des pertes, mais celles-ci se réduisent. Sur son exercice 2016, la griffe détenue à 79 % par la holding suisse Airesis affiche un résultat opérationnel négatif de 6 millions d’euros, alors que celui-ci plongeait de 7,4 millions en 2015.

En croissance de 7 % par rapport à l’année précédente, le chiffre d’affaires du Coq Sportif, s’établissant à 108 millions d’euros, est légèrement en dessous des attentes d’Airesis, qui tablait sur 111 millions d’euros. 2016 s’imposait comme une « année de transition » pour la griffe, qui a achevé la mise en place de son centre de développement textile dans son berceau de Romilly-sur-Seine (10) et lancé une distribution via des corners.

Marc-Henri Beausire, PDG du Coq Sportif et d’Airesis, s’estime d’ailleurs « satisfait des réalisations accomplies en 2016. Je pense que nous avons solidifié les bases du Coq Sportif et croyons désormais dans une croissance future rentable. En particulier, notre introduction de corners est très prometteuse, non seulement sur notre marché domestique en France, mais également en Espagne et en Italie ».

L’entreprise, créée en 1882 par Émile Camuset et qui a renoué en 2012 avec le Tour de France, a réalisé des investissements en 2015 pour faire son retour dans le football, en devenant l’équipementier de l’ASSE et de la Fiorentina, deux partenariats lui permettant d’accroître sa visibilité et d'asseoir son empreinte technique.

Pour 2017, Airesis, qui détient aussi le groupe Movement, s’attend à ce que les ventes du Coq continuent de croître, « grâce à une forte augmentation des ventes de textile et une amélioration substantielle des marges ». Confiante, la société estime que le seuil de rentabilité visé – qui n’est pas précisé – est atteignable.

Pour continuer de grandir, la société suisse annonce que le financement des banques a été stabilisé. « Des emprunts à conversion obligatoire d’un montant total de 10 millions d’euros soutiendront la croissance future », stipule Airesis dans un communiqué.