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La délégation de l'UE sur le textile a quitté Pékin- contacts maintenus

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29 août 2005

PEKIN, 29 août 2005 (AFP) - Les négociateurs européens sur le textile, qui discutaient avec leurs homologues chinois depuis jeudi à Pékin, sont repartis lundi à Bruxelles mais les discussions se poursuivent avec la Chine, a-t-on appris auprès de l'UE.


Le chef de la délégation européenne Fritz-Harald Wenig le 25 août à Pékin Photo : Peter Parks

"La délégation est repartie pour faire son rapport à Bruxelles", a déclaré à l'AFP Michael Jennings, un porte-parole de l'UE à Pékin.

"Les discussions continuent à Pékin, les contacts sont maintenus", a ajouté M. Jennings, précisant que les discussions se poursuivaient entre la représentation permanente de l'UE à Pékin et le ministère chinois du Commerce.

Le sort de ces pourparlers, qui visent à trouver une solution à l'engorgement des produits textiles chinois dans les port européens, est lié aux propositions que le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson doit faire ce lundi aux Etats membres de l'UE.

L'urgence d'une solution se fait de plus en plus sentir tandis qu'une septième catégorie de produits, les robes, a atteint la semaine dernière son quota pour 2005 prévu par l'accord signé le 10 juin entre la Chine et l'UE.

Environ soixante-quinze millions de produits sont en attente de dédouanement dans les ports de l'Union européenne, provoquant la colère des importateurs et des distributeurs qui accusent Bruxelles de ne pas avoir anticipé la crise.

A l'instar de M. Mandelson, les services du commissaire sont restés jusqu'à présent on ne peut plus discrets sur la teneur des mesures privilégiées pour sortir de la crise.

Le relèvement des plafonds d'importation de textiles chinois pour 2005 et l'anticipation des quotas de l'an prochain sont "deux possibilités, mais il y en a aussi d'autres", a-t-on répété dimanche de source communautaire.

La première hypothèse est défendue notamment par l'Allemagne, les Pays-Bas et les pays nordiques (Danemark, Suède, Finlande), traditionnellement attachés au libre-échange et qui ont pris la défense des distributeurs et des importateurs.

La seconde est privilégiée par d'autres comme la France, l'Italie, l'Espagne ou encore la Pologne.

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