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6 juil. 2016
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Internationalisation : jusqu’où faut-il adapter son concept pour réussir ?

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6 juil. 2016

Le 5 juillet, l’Alliance du Commerce réunissait autour de la question de l’internationalisation plusieurs dirigeants de grandes enseignes de distribution, mode et beauté. L’occasion d’en apprendre davantage sur l’expérience acquise par Monoprix, Carrefour, Beaumanoir, Sephora, Orchestra, Okaïdi ou encore Yves Rocher. Compte rendu à lire dans son intégralité sur FashionMag Premium.

Matinée-débat de l'Alliance du Commerce le 5 juillet 2016 - M.Guinebault


L’international, « on y applique le concept tel quel, avec nos fondamentaux. Si certains pays ne fonctionnement pas avec ce schéma, on n'y va pas ! », indique ainsi Nicole Watine (Okaïdi), tandis que Jérôme Bedier (Carrefour) confie que « c’est quand on s’est un peu éloigné du modèle que (Carrefour, ndlr) a connu des difficultés ». « Il faut se développer à l’international quand votre concept est déjà fort dans votre pays d’origine », confirme Hervé Montaner (Sephora).
 
« Tout repose sur la construction de liens très étroits, au quotidien, pour que ce partenaire sache qu’il fait partie de cette famille qu’est la marque », pour Henri-Bernard Bedoin, (Yves Rocher). Et évoluer au sein d’un grand groupe comme LVMH n’est pas forcément un avantage, pour Hervé Montaner (Sephora). « Cela crée aussi des contraintes, implique une lourdeur administrative que tous ne peuvent comprendre. »

« On est aujourd’hui obligé d’apporter une dimension digitale, logistique et servicielle en arrivant dans un pays », note de son côté François Paini (Beaumanoir), tandis qu’Agathe Bodin (orchestra) pointe qu’il « faut une volonté forte de réorganisation permanente ». Catherine Rivoallo (Monoprix) explique de son côté que les partenaires doivent reprendre au moins une part de l’œuvre, « pour garder là-bas une certaine cohérence de l’offre ».
 
« En succursale, il reste des marchés à découvrir en Europe », relève pour sa part Thibault Castarede (Camaïeu). « En franchise, on peut parler de l’Afrique. L’Asie est très compliquée. Et l’eldorado que nous avons tous dans le radar : l’Amérique du Sud. »

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