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6 janv. 2010
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François Pinton à la conquête du Brésil et de l'Inde

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6 janv. 2010

Elle fait partie de ces grands noms de la lunetterie française qui ne badinent pas avec la qualité. Gardienne d’un savoir-faire transmis depuis 1932, la maison François Pinton, qui réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’étranger, axe sa stratégie de développement 2010 vers de nouveaux marchés.

François Pinton
Modèles François Pinton

En tête de liste le Brésil, L’Inde et la Chine où François Pinton n’a aujourd’hui qu’une dizaine de points de vente. L’objectif ? "Une centaine par pays", note Dominique Pinton, président de la maison et président de la Fédération des lunettes de France.

Des vitrines qui s’ajouteront aux 5 500 magasins de par le monde (dont 1700 en France) distribuant une sélection des 200 modèles sobres ou audacieux proposés par la marque familiale. Pour consolider ce réseau et doper celui de l’Hexagone, François Pinton mise sur les salons. "Nous ne sommes pas annonceurs […] C’est dans les salons, le Silmo et le Mido, en priorité que nous investissons avec des stands vivants, soigneusement décorés, qui reflètent notre univers", explique Philippine Pinton, responsable création et communication.

Vendues entre 160 et 280 euros, les paires optiques (2/3 de l’offre) et solaires signées François Pinton souffrent d’un manque de notoriété auprès des jeunes générations qui préfèrent arborer, pour le même prix, des montures développées sous licence par les mastodontes italiens ou américains. Un postulat qui tend à évoluer selon Philippine Pinton : "Les clients sont de plus en plus sensibles à notre histoire, ils recherchent des marques différentes, des repères, du savoir-faire".

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