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Estée Lauder affiche des prévisions en demi-teinte pour son exercice entier

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5 févr. 2016

Le groupe de produits cosmétiques américain Estée Lauder, aidé par la progression des ventes de maquillage, a dégagé des résultats supérieurs aux attentes au 2e trimestre de son exercice 2016, mais ses prévisions pour l'ensemble de l'année sont mitigées.

Une boutique Jo Malone


Le bénéfice net du propriétaire des marques Clinique et La Mer a progressé de 2 %, à 446,2 millions de dollars d'octobre à décembre et le chiffre d'affaires de 3 %, à 3,12 milliards de dollars, dépassant ainsi les prévisions des spécialistes de la valeur qui étaient de 3,08 milliards.

Le bénéfice ajusté par action hors éléments exceptionnels, la mesure préférée à Wall Street, a atteint 1,19 dollar, au-delà des anticipations des analystes (1,11 dollar).

Le groupe de New York a indiqué qu'il envisageait une croissance de 2 à 3 % de ses ventes au 3e trimestre incluant un impact négatif d'environ 4 % des effets de change liés à la force du dollar.

Comme beaucoup d'entreprises américaines disposant de nombreux clients à l'étranger, Estée Lauder voit son chiffre d'affaires fondre quand il convertit en dollar les ventes réalisées en monnaies locales dans les pays étrangers.

Le bénéfice ajusté par action devrait se situer dans une fourchette comprise entre 53 cents et 58 cents là où les analystes attendaient 76 cents.

Pour l'ensemble de l'exercice 2016, les ventes devraient croître de 4 à 5 %, ou de 9 à 10 % en devises constantes, et le bénéfice ajusté par action s'établir dans une fourchette comprise entre 3,07 et 3,12 dollars pour des attentes situées à 3,18 dollars.

Le groupe relève ainsi légèrement la fourchette d'estimations de ventes annuelles dévoilée au précédent trimestre (+8 à 10 % en devises constantes) et abaisse celle de son bénéfice par action ajusté, attendu initialement entre 3,10 et 3,17 dollars.

« La croissance de nos ventes à taux de change constants reflète notre capacité à anticiper efficacement les tendances clés des consommateurs et des marchés, y compris la plus forte demande pour les produits dans les segments du maquillage prestige et les produits de beauté de luxe, ainsi que l'importance d'une présence solide et croissante en ligne », a commenté le PDG du groupe Fabrizio Freda, cité dans le communiqué.

Le groupe a d'ailleurs enregistré une charge de 18,5 millions de dollars au deuxième trimestre dans le cadre de la « transformation de son infrastructure technologique ».

La progression du chiffre d'affaires de l'entreprise a été portée par les ventes de maquillage (+6 %), la principale source de revenus du groupe. Les marques Smashbox et Tom Ford ont particulièrement bien marché.

Les ventes de crèmes ont légèrement reculé (-3 %), en raison principalement d'effets de change défavorables quand celles de la division dédiée aux parfums (+7 %) ont profité du succès des marques Jo Malone London et Tom Ford.

Par secteur géographique, le chiffre d'affaires a augmenté de 2 % en Amérique du Nord et du Sud et de 5 % dans la région Europe/Moyen-Orient/Afrique. Elles sont restées stables en Asie, pâtissant notamment du recul de l'activité à Hong Kong où les touristes chinois n'affluent plus comme par le passé.

Le groupe souligne d'ailleurs que les difficultés économiques ralentissent l'essor de ses marchés à Hong Kong, en Chine et dans plusieurs pays émergents.

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