Publié le
25 févr. 2015
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Erika Cavallini fait ses premiers pas sur les podiums milanais

Publié le
25 févr. 2015

Erika Cavallini brûle les étapes. Née en 2009, cette marque de prêt-à-porter féminin entièrement fabriquée en Italie affiche un taux de croissance moyen de 40 % par an et a atteint un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en cinq ans.

La styliste Erika Cavallini


S’auto-qualifiant de « Semi Couture », son premier nom, elle ouvre son premier showroom à Milan en 2011. Un an plus tard, elle prend le nom de sa styliste fondatrice, Erika Cavallini, et change de mains, les fondateurs de Twin-Set, Tiziano Sgarbi et sa femme Simona Barbieri, rachetant 75 % des parts via leur société Moda Gioielli.

Grâce à l’apport financier de ce partenaire, le label accélère son développement avec ses premières campagnes publicitaires en Italie, puis à l’étranger. Il gagne en visibilité et cumule quelque 450 clients multimarques, dont 250 à l’étranger, où il réalise 45 % de son chiffre d’affaires, surtout en Russie, Chine, Allemagne, Japon, Corée, Etats-Unis. Mais aussi en France, où il est distribué par exemple chez Victoire à Paris et Ma Première Boutique à Lyon et Bordeaux.
 

La boutique milanaise de Erika Cavallini 
En janvier, la marque franchit une nouvelle étape avec l’ouverture d’une toute première boutique monomarque. Un espace de 70 m² situé au 12, via Sant'Andrea, en plein quadrilatère du luxe à Milan. Et, ce n’est pas tout ! Erika Cavallini débarque cette saison sur les podiums avec un tout premier défilé, qui se tiendra ce dimanche 1er mars à Milan.

« Le défilé doit nous permettre de mieux définir notre femme face aux acheteurs qui, au-delà du produit, achètent aussi une partie de l’image de la collection. Et puis nos principaux concurrents défilent. Nous ne pouvions pas faire l’impasse », explique Andrea Vincenzi, le mari d’Erika Cavallini, avec qui il a fondé la marque à Crevalcore, à près de 20 km de Bologne, Carpi et Modène, où est fabriquée une grande partie de la collection, hormis les broderies, qui sont réalisées dans les Pouilles et les chaussures dans les Marches.

Un look Erika Cavallini printemps/été 2015 
Issue d’une famille de fabricants spécialisés dans la maille, la styliste a commencé par travailler pour d’autres marques avant de se lancer en solo. « Tout part de la qualité du tissu. Nous nous approvisionnons auprès des meilleurs tisseurs du pays. Il y a aussi une grande attention aux détails, à la manufacture et à l’artisanat », poursuit l’entrepreneur.

« L’idée est de faire une couture sans les prix de la haute couture. Nous nous positionnons entre les premières lignes et les marques de luxe accessible, dans un segment medium luxury premium », conclut-il.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com