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9 mars 2023
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En février, les ventes des enseignes de mode ont augmenté de 7,5% par rapport à 2022

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9 mars 2023

Les enseignes de mode en France ont vu leurs chiffres d'affaires en magasin progresser de 7,5% en février, comparé à il y a un an. La progression d'activité est notable, mais la fédération pour la promotion du commerce spécialisé (Procos) tempère ce résultat par plusieurs arguments. Tout d'abord celui d'une base de comparaison faible en février 2022, un mauvais mois marqué par le début de la guerre en Ukraine. Mais aussi le contexte d'une hausse des prix de vente qui cache une augmentation en volume beaucoup plus restreinte.


Shutterstock


Le secteur de la beauté-santé est celui qui affiche la plus belle progression en points de vente le mois dernier, à +14,8%, devant la restauration (+11,5%), la chaussure (+7,8%) et l'alimentaire spécialisé (+7%). L'habillement ressort à +5,5%, mais la hausse des prix masque des ventes en volume similaires à l'an dernier dans ce secteur.

Tous univers confondus, la fréquentation des boutiques a augmenté de 6,5% en février (vs 2022), s'approchant du niveau de 2019. Les ventes en ligne continuent quant à elles de se replier pour les enseignes (-2%), à l'exception de la beauté-santé (+13,6%) et de l'habillement (+9%).

Le cumul de l'activité en magasin en janvier et février 2023 se révèle en hausse de 9,4% par rapport à la même période l'an dernier. Procos estime que cela "montre toutefois que les consommateurs ont, pour beaucoup d’entre eux, toujours envie de consommer malgré la conjoncture et la très forte hausse de l’énergie et des produits alimentaires".

Néanmoins, l'avenir se présente pour les distributeurs comme "très incertain à court et moyen termes". Procos redoute que les mouvements sociaux contre la réforme des retraites n'affecte l'activité du mois de mars, et souligne une nouvelle fois la fragilité de certaines enseignes.

"Il ne faut ni considérer que la situation est générale, tous les réseaux ne sont heureusement pas en difficulté, ni sous-estimer les risques de multiplication des fermetures de points de vente ou de difficultés réseaux sous l’effet des hausses considérables de tous les coûts", nuance la fédération, qui suggère au gouvernement d'envisager la mise en place d'une cellule de crise "réunissant l’écosystème (gouvernement, commerce, immobilier, finance, collectivités locales…), pour faire face aux difficultés actuelles, et en particulier si les mouvements sociaux devaient se poursuivre".

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