C’est sur la simplicité qu’a misé Jeroen Van Tuyl. Classique, son vestiaire aime les teintes fanées parfois rehaussées d’un bermuda mauve. On retrouve une tulipe graphique sur un pull. Les tongs se portent souvent avec des chaussettes noires. Pour les jours moins cléments, les chaussures de ville bicolores et parfois patinées sont de mise.

Création Mugler lors des défilés de prêt-à-porter masculin printemps-été 2008 à Paris - Photo : Pierre Verdy/AFP

Les pantalons de costumes peuvent eux aussi être bicolores. Un costume aux carreaux évidés laisse la place à un pull col V largement évasé ou à une chemise dont les manches courtes sont resserrées par trois boutons côte à côte. Une belle simplicité qui tire son épingle du jeu par l’originalité de certains de ses détails : une cravate grise en cuir, une autre noire dont la moitié gauche toute ciselée complètent une collection assez sobre.

Création Mugler lors des défilés de prêt-à-porter masculin printemps-été 2008 à Paris - Photo : Pierre Verdy/AFP

Ça brille chez Thierry Mugler ! Les strass étincellent sur une veste jaune, les cravates scintillent sur des costumes noirs. Audacieux, l’homme Mugler ne les délaisse pas non plus sur ses boxers et ose même la cagoule strassée ponctuée de velours floqué et les mitaines couvertes de cristaux Swarovski accompagnées d’un costume noir.



Autre extravagance, des total look en cuir dont les empiècements bicolores en forme de cornes et de défenses transforment hauts et pantalons en tenues presque tribales aux poches découpées en forme de pointes.

Défilé Mugler prêt-à-porter masculin printemps-été 2008 à Paris - Photo : Pierre Verdy/AFP

Et pour affronter la jungle urbaine, ces hommes, sortes de bêtes humaines, moulent leur torse dans un pull clouté d’or ou un débardeur de cuir craquelé porté comme une seconde peau.



Thomas Engelhart leur propose également des costumes rayés, un pantalon beige à multiples poches retenu par des bretelles croisée dans le dos ou une chemise enduite turquoise.