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Défilés parisiens : Christian Dior, Issey Miyake, Vivienne Westwood

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27 févr. 2007

PARIS, 27 fév 2007 (AFP) - John Galliano a proposé mardi 27 février pour l'hiver prochain un vestiaire suprêmement élégant qui revisite avec glamour et flamboyance les codes de la maison Dior, en une série de variations sur le tailleur. Il présentait la collection de prêt-à-porter Dior pour l'automne-hiver 2007-2008 dans le cadre de la semaine parisienne des créateurs de mode.


Un mannequin présente une création de John Galliano pour Christian Dior le 27 février 2007 à Paris - Photo : François Guillot/AFP

Sur fond de grand escalier rappelant les salons de la maison de couture, les femmes se sont succédé, sanglées dans des tailleurs qui font la taille fine, déclinés en teintes subtiles ou éclatantes, coiffées de chapeaux coniques en raphia qui dissimulent leur regard. Leurs jupes entravées ou larges s'accompagnent de vestes finement ceinturées, réchauffées de généreuses touches de fourrure sur les manches ou sur les poches.


Un mannequin présente une création de John Galliano pour Christian Dior le 27 février 2007 à Paris
Photo : François Guillot/AFP

Comme en rappel de la récente collection haute couture de la maison, véritable féerie d'inspiration japonaise, un col se plie ou se feuillette, un pliage d'origami s'installe au bas d'une manche ou au creux des reins, les manches de courts manteaux s'évasent comme celles de kimonos. Des broderies d'argent partent à l'assaut des manches ou illuminent les encolures.


Un mannequin présente une création de John Galliano pour Christian Dior le 27 février 2007 à Paris
Photo : François Guillot/AFP

La collection fait la part belle aux cuirs (python, autruche, crocodile, daim...) et aux fourrures (renard, martre, breitschwanz...) qui s'installent sur les vestes, les manteaux, les capes. Le soir est particulièrement glamour en robes longues drapées, brodées, plissées, et longs gants de cuir.


Création de John Galliano pour Christian Dior le 27 février 2007 à Paris - Photo : François Guillot/AFP

Tout au long de cette riche collection (près d'une soixantaine de modèles), les beige, noir, blanc, marron et gris s'effacent souvent devant les vert pomme ou chartreuse, les bordeaux, prune, fuchsia, bleu électrique, ou de subtiles nuances de lilas, corail, rose.


Un mannequin présente une création de John Galliano pour Christian Dior le 27 février 2007 à Paris
Photo : François Guillot/AFP

John Galliano est venu saluer le public sobrement vêtu de noir et coiffé d'un béret.


John Galliano, avec ses mannequins, lors du défilé à Paris, le 27 février 2007 - Photo : François Guillot/AFP

Chez Issey Miyake, le nouveau directeur artistique Dai Fujiwara a présenté plusieurs lignes, y compris la ligne masculine, qui ensemble dessinent une mode urbaine, à base de plissés et de tissages donnant l'illusion d'imprimés. Ce procédé de tissage s'applique notamment à des jeans accompagnés de courtes vestes froncées ou de mini-boléros plissés.


Un mannequin présente une création de Dai Fujiwara pour Issey Miyake le 27 février 2007 à Paris
Photo : François Guillot/AFP

Des robes en superpositions de taffetas plissé ont des reflets changeants et des bords découpés comme de longues feuilles qui ondulent au rythme des pas. Des motifs tissés représentant l'univers ornent des ensembles coordonnés aux couleurs dégradées (vert, rouge, bleu), des tops de polyester plissé accompagnent des jupes de coton.

Dai Fujiwara gonfle les dos des vestes et découpe des guêtres et des manteaux dans du tissu réversible de style tapisserie avec motifs du zodiaque.

De son côté, Vivienne Westwood a puisé son inspiration dans les grottes préhistoriques, pour une collection intitulée "Réveille-toi, fille des cavernes !" ("wake up, cave girl !"). On retrouve les épaules pointues, les volumes comme soufflés qui redessinent la silhouette, chers à la créatrice britannique.


Création de Vivienne Westwood le 27 février 2007 à Paris - Photo : Pierre Verdy/AFP

Mais elle propose aussi des pantalons sans couture, composés de pans de tissu découpés comme des peaux de bête et assemblés par des boutons, laissant entrevoir la peau. D'autres pantalons, amples comme des sarouels, se glissent dans les bottes de sept lieues.

Ces femmes coiffées de hauts-de-forme surdimensionnés aiment aussi les salopettes géantes qui effacent leurs formes, les pantalons-combinaisons à motifs de dessins rupestres, les capes, souvent courtes et rondes.

Par Dominique SCHROEDER

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