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5 mars 2020
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Arthur rachète Dagobear et passe au bio

Publié le
5 mars 2020

Arthur s’est converti au bio. La collection du label de sous-vêtements et de vêtements d'intérieur est désormais constituée à 100% de matières biologiques ou recyclées. A  compter de la collection printemps-été 2020, Arthur a décidé de passer un cap en utilisant strictement des matières bio ou recyclées pour la conception de ses sous-vêtements, vêtements, pyjamas mais aussi de leurs packagings. Outre le coton bio majoritaire, la griffe est allée chercher du polyester conçu à partir de bouteilles en plastique recyclées pour fabriquer les shorts de bain pour l’homme et le garçon.


La marque est passée au coton bio et au polyester recyclé depuis ce printemps 2020 - DR


"Cet engagement vers une stratégie RSE écoresponsable s’est imposée pour nous. Nous avons constaté que les plus jeunes attendent ça des marques maintenant. Or ça tombe bien puisque nous avons envie de toucher une cible plus jeune justement", souligne Benoît de Montessus, directeur commercial et marketing.

Autre priorité de l’année : développer le réseau de boutiques qui compte aujourd’hui 42 magasins, dont une quinzaine d’affiliés. Il est question de privilégier les succursales tandis que le programme d’affiliation jugé trop "compliqué" pour les partenaires a été arrêté à la répartition actuelle.

Après avoir ouvert un magasin à Chartres mi-février, la griffe va inaugurer une nouvelle boutique en mai à La Baule. D’ici la fin de l’année, elle mise sur trois à quatre ouvertures dans le centre de villes moyennes. Un rythme qui devrait se poursuivre en 2021. En moyenne, la surface de ces points de vente se situe autour de 40 mètres carrés.

En parallèle, le nouveau concept de magasin va se déployer ans au fil des rénovations. Les boutiques parisiennes vont ainsi démarrer leur lifting dès le mois d’avril. Les autres suivront. A Paris, Arthur dispose de quatre magasins : avenue Victor Hugo, rue de Lévis, rue Tronchet et rue du Commerce. La marque se verrait bien ouvrir une nouvelle adresse dans le VIe arrondissement mais elle reste prudente face aux prix élevés de l’immobilier commercial.


L'enfant fait partie des priorités de la griffe - DR


Côté wholesale, la griffe est diffusée par 400 revendeurs en France et 70 en Belgique : magasins de lingerie, de prêt-à-porter ou de linge de maison. Elle envisage d’ouvrir une boutique en Belgique, peut-être cette année, pour satisfaire une demande croissante. Le digital n’est pas en reste. "Notre site va être repensé pour offrir la même expérience qu’en magasin. Nous voulons améliorer le service client en l’accompagnant au mieux", ajoute Benoît de Montessus.

Le rachat de Dagobear



En janvier, Arthur a racheté Dagobear, la marque française de sous-vêtements fondée il y a neuf ans. "Nous l’avions accompagnée avant de décider de la reprendre. Ce rachat va nous permettre de développer d’autres familles de produits qui ne correspondraient pas à l’identité d’Arthur. En outre, leur positionnement va nous donner la possibilité de toucher des concept-stores." Dagobear continuera donc d'exister aux côtés des produits griffés Arthur.

A l’heure actuelle, les ventes se répartissent à 70 % sur l’homme, 25 % sur la femme et 5 % sur l’enfant. L’année dernière, Arthur a réalisé un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, en progression de 6 % comparé à l’exercice précédent. Cette année, la direction vise une croissance à deux chiffres, entre 15 et 20 %.

 

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