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30 janv. 2014
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Arpenteur distille son vintage made in France à l’international

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30 janv. 2014

Isetan et Beams à Tokyo, Lost and Found à Toronto, Gentry à New York ou Union Made à San Francisco: en moins de trois ans, Arpenteur a séduit quelques-uns des multimarques indépendants masculins les plus pointus du Japon et d’Amérique du Nord.

Arpenteur, joue sur des lignes sobres, une qualité des matières et un savoir-faire français. Visuel Arpenteur.



La marque française, créée par Laurent Bourven et Marc Asseily, affiche aujourd’hui une cinquantaine de clients dont 90 % à l’international. Arpenteur revendique son made in France. Pour construire son offre, le duo lyonnais s’est plongé dans l’histoire du vêtement de travail et des pièces outdoor français.

"Nous n’étions pas dans le métier. Nous avons réuni des pièces vintage des années 1920 à 1970 avec dans l’idée d’aller plus loin que les clichés de la marinière et du bleu de travail, explique Laurent Bourven. Nous avons fait l’inventaire du vêtement de travail et militaire et constaté que la qualité s’était perdue. Nous avons voulu construire une marque très personnelle et d’aujourd’hui".

Les pièces historiques identifiées, les entrepreneurs ont pris la voiture pour dénicher les ateliers capables d’apporter la qualité et de répondre à leur souci du détail. C’est, semble-t-il ce travail des matières naturelles et leur identité atypique qui leur permettent aujourd’hui de séduire leurs clients haut de gamme.

Ses volumes modestes et son choix du travail local offrent à Arpenteur des coloris exclusifs et des matières originales. Une spécificité qui positionne la marque à des tarifs élevés. La veste en laine bouillie est proposée à 350 euros, les manteaux à 430 euros et la maille autour de 200 euros.

La marque a créé des étiquettes originales pour mettre en avant la qualité de ses produits. Visuel Arpenteur.



Pour se différencier, la marque a aussi intégré des étiquettes originales. "Pour le détaillant, il faut pouvoir expliquer le travail dans le détail, précise Laurent Bourven. Nous avons deux étiquettes, réalisées par un dessinateur de bande dessinée, qui sont intégrées dans nos modèles marins et ceux en laine bouillie des Pyrénées".

La marque grandit ainsi à son rythme. Elle injecte quelques pièces supplémentaires à chaque saison. Pour l’automne-hiver 2014/2015, elle propose une veste matelassée et une canadienne et étoffe sa gamme de couleurs disponibles en maille. Et le duo fondateur continue de parcourir les routes de France à la recherche de nouveaux savoir-faire pour enrichir son offre en 2015.

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