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Anti-dumping : reprise des contacts entre l'UE et la Chine sur la chaussure

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9 janv. 2006

BRUXELLES, 9 jan 2006 (AFP) - Les contacts reprennent mardi entre l'Union européenne et la Chine sur ce qui pourrait provoquer un nouveau conflit commercial et de profondes divisions entre pays européens: une procédure anti-dumping contre les importations en Europe de chaussures fabriquées en Chine et au Vietnam.


Le marché de "Silk Alley" à Beijing - Photo : AFP

Le vice-ministre chinois du Commerce, Gao Hucheng, s'entretiendra mardi à Bruxelles avec son homologue européen, le directeur général de la DG Commerce, David O'Sullivan. Il rencontrera également brièvement le commissaire européen pour le Commerce, Peter Mandelson, a indiqué lundi soir à l'AFP Peter Power, porte-parole du commissaire.

"Les discussions sont dans une phase très préliminaire", a expliqué le porte-parole, en ajoutant que la Commission européenne ne prendrait pas de décision avant la fin janvier ou le début février sur le lancement éventuel d'une procédure devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC). La Commission avait lancé une enquête sur ce dossier le 7 juillet 2005.

Comme pour les textiles chinois, le cas des chaussures à dessus en cuir divise profondément les industriels du secteur, entre ceux qui fabriquent encore sur le territoire européen --représentés par la Confédération européenne de l'industrie de la chaussure, à l'origine de la plainte pour dumping contre la Chine et le Vietnam--, et d'autre part les grandes marques internationales, en particulier dans la chaussure de sport, qui ont largement délocalisé leur production dans les pays à bas coûts salariaux.

Ces divergences d'intérêt se retrouveront certainement au sein du conseil des ministres européens, dont les représentants doivent examiner le dossier le 12 janvier.

Contrairement au cas des textiles chinois, qui avaient fait l'objet d'une disposition spéciale temporaire dans le protocole d'adhésion de la Chine à l'OMC, le cas de la chaussure relève de la procédure courante, beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre. L'industrie à l'origine de la plainte doit en effet apporter la démonstration qu'elle a subi un préjudice sérieux justifiant la mise en oeuvre de mesures de sauvegarde.

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