Par
Reuters
Publié le
26 oct. 2018
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Alphabet : un pôle publicité toujours aussi dynamique au 3e trimestre

Par
Reuters
Publié le
26 oct. 2018

Alphabet, la société mère de Google, a réalisé au troisième trimestre un chiffre d’affaires qui n’a pas correspondu aux attentes des analystes, des dépenses en hausse ayant rogné sa marge opérationnelle pour le troisième trimestre d’affilée. Celle-ci a diminué à 25 % contre 28 % un an auparavant.


Le pôle publicité de la maison mère de Google reste dynamique, avec un CA propre à ce segment de l’ordre de 29 milliards de dollars au 3e trimestre - Reuters


Conséquence : l’action a chuté en après-Bourse avant de réduire sa perte à 3,5 % au cours de 1.064,22 dollars (1.103,59 dollars en clôture de la séance officielle).

Les comptes du troisième trimestre de la technologique font craindre aux investisseurs que de lourds investissements dans de nouvelles activités, une réglementation devenue plus tatillonne et une nouvelle concurrence ne floutent ses perspectives sur le court terme.

Le chiffre d’affaires s’est inscrit à 33,74 milliards de dollars contre 27,8 milliards un an auparavant, alors que le consensus le donnait à 34,05 milliards, selon des données Refinitiv.

Le bénéfice net a été de 9,19 milliards de dollars, soit 13,06 dollars par action, contre 6,73 milliards (9,57 dollars) un an auparavant. Le consensus de 10,45 dollars est là largement dépassé.

Le pôle publicité en revanche reste dynamique, avec un CA propre à ce segment de l’ordre de 29 milliards de dollars, en hausse de 20,3 % et supérieur au consensus le donnant à 28,76 milliards.

Google s’est diversifié dans les services « cloud » (informatique dématérialisée) et le matériel et le CA de ces deux activités regroupé avec celui de la santé et des infrastructures Internet, deux pistes qu’Alphabet qualifie d’« autres paris », a été de 4,79 milliards de dollars, en hausse de 43 % mais inférieur au consensus (4,94 milliards).

Avant sa retraite de jeudi, l’action Alphabet gagnait 5,8 % depuis le début de l’année avec un PER de 24.

Facebook, numéro deux de la publicité en ligne, a vu au contraire son action reculer de 12,5 % avec un PER de 19. Elle perdait encore 2 % en après-Bourse.

Douglas Anmuth, analyste de JPMorgan, écrivait cette semaine qu’Alphabet paraissait plus solide que d’autres grands noms de la high-tech « au vu de sa croissance stable et régulière, de sa forte rentabilité et (de son cash flow) ».

Toutefois, l’engagement d’Alphabet dans de nouveaux segments a été coûteux commercialement et en termes d’embauches.

Les coûts ont également évolué avec la multiplication de l’usage du moteur de recherche Google sur les smartphones, ce dernier partageant les revenus publicitaires avec des sociétés telles qu’Apple, et sur les enceintes connectées, où évidemment n’apparaît aucune publicité.

© Thomson Reuters 2024 All rights reserved.