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13 mars 2015
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Aeffe renoue avec les bénéfices en 2014

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13 mars 2015

Aeffe renoue avec les bénéfices en 2014 grâce aux choix adoptés depuis un an « de renouvellement du style, d’organisation et d’efficience de la gestion ». Le groupe de mode italien, qui détient entre autres les griffes Alberta Ferretti, Moschino et la marque de chaussures Pollini, est parvenu à dégager l’an dernier un bénéfice net de 4 millions d’euros contre une perte de 1,9 million en 2013, annonce-t-il à l’occasion de la publication de ses résultats.

Alberta Ferretti, automne/hiver 2015-16 - © PixelFormula


Cette politique de rationalisation et d’amélioration de l’efficience a permis au groupe d’enregistrer aussi un excédent brut d’exploitation (Ebitda) en hausse de 24,7 % à 25,7 millions d’euros en 2014, ressortant à 10,2 % du chiffre d’affaires, tandis que son résultat d’exploitation (Ebit) a carrément doublé, en passant de 6 millions en 2013 à 12 millions un an plus tard.

Pour l’exercice 2014, le chiffre d’affaires d’Aeffe reste stable (+0,2 %), à 251,5 millions d’euros, en ligne avec celui de 2013 (251,1 millions), comme l’avait annoncé le groupe en février lors de ses résultats préliminaires. A souligner les bonnes performances de l'Italie, pesant encore 45,1 % sur le chiffre d’affaires total, où les ventes ont progressé de 8,7 % l’an dernier à 113,5 millions d’euros.

A périmètre comparable, c'est-à-dire sans les effets de l’arrêt des licences avec Jean Paul Gaultier et Cacharel et de la nouvelle collaboration, toujours en licence, avec Ungaro, et sans l’impact du changement de distribution au Japon, la croissance en 2014 aurait été de 7,6 % à taux de change constant pour l’ensemble du groupe, souligne ce dernier.

« L’année 2014 a été cruciale pour le groupe, qui a entrepris un parcours stratégique destiné à valoriser les marques au sein du portefeuille », explique le président exécutif de Aeffe, Massimo Ferretti.

Cette période de transition a notamment été marquée par l’arrêt des licences avec Jean Paul Gaultier et Cacharel, et le développement des nouvelles licences Emanuel Ungaro (by Fausto Puglisi) et Cédric Charlier. Parallèlement Jeremy Scott a pris en main le style de Moschino, impulsant une nouvelle énergie à la marque. Aeffe attend beaucoup aussi de l’arrivée de Lorenzo Serafini à la direction créative de Philosophy, la deuxième ligne d'Alberta Ferretti.

Des choix, « qui ont déjà donné de bons résultats, mais qui devraient se faire sentir davantage dans les prochains exercices. Le retour au bénéfice du groupe est une motivation ultérieure pour regarder l’avenir avec optimisme », souligne encore le président.

Au 31 décembre, le groupe affichait un endettement de 83,5 millions d’euros contre 88,6 millions fin 2013.

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