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3 janv. 2019
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​Mode et luxe : le contrat de filière signé ce 8 janvier

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3 janv. 2019

Initialement prévue le 14 décembre, la signature du très attendu contrat de filière « Mode et Luxe », qui depuis plusieurs mois réunit les instances du secteur, interviendra le mardi 8 janvier 2019 à la Cité de la mode et du design, en présence des ministres de l’Economie et de la Culture.


La Cité de la mode et du design - IFM


Le président du comité stratégique de la filière, Guillaume de Seynes, par ailleurs directeur général du pôle amont et participations d’Hermès, nous confiait en octobre dernier vouloir rester discret sur le contenu du document jusqu’à sa finalisation. Mais de premiers indices avaient finalement été donnés le 7 novembre à l’occasion du Forum de la Mode, tenu à Bercy, durant lequel le président du Comité Colbert avait donné les grandes lignes de la feuille de route décidée par le comité stratégique.

Et la formation sera au cœur du dispositif, notamment avec le rapprochement de l’Ecole de la Chambre syndicale de la couture de l’Institut Français de la Mode (IFM), dont le directeur général, Dominique Jacomet, nous confiait récemment que des annonces interviendraient en début d’année. La signature du contrat sera ainsi l’occasion de présenter les nouveaux cursus de l’IFM, avec « des formations allant du CAP au doctorat, en décloisonnant création, management et savoir-faire et visera un leadership mondial », annonce la Fédération de la Haute Couture et de la Mode, allié de l'IFM dans cette fusion.

Le contrat de filière qui sera signé le 8 janvier prévoirait également un travail visant à remédier au manque de main-d’œuvre dans la partie industrielle de la filière. L’autre grand axe défini par le comité est la compétitivité des entreprises, avec notamment la perspective d’un accompagnement des sous-traitants tricolores dans leur adoption des dernières technologies.

« Tout n'est pas rose, résumait Guillaume de Seynes. Nous faisons face à une concurrence internationale d'acteurs actifs, comme les Italiens, les Anglais et, demain, certainement les pays asiatiques. Les pays aident. Car il y a un enjeu d'image sur la scène internationale. Les Etats-Unis ont le cinéma, la France rayonne avec la mode, le luxe et la gastronomie. Il faut se mobiliser », avait appelé de ses vœux le président du comité stratégique de filière.

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