Undiz : priorité au développement international

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
24 nov. 2016

Undiz place encore et toujours l’innovation au cœur de sa stratégie. Après avoir lancé un concept magasin d’un nouveau genre ou des services inspirés du e-commerce, l’enseigne de sous-vêtements du groupe Etam se veut cette fois disruptive dans son approche stratégique. Solidement implantée en France, mais avec seulement 15 % de chiffre d’affaires à l’export (en Espagne et Belgique), la chaîne dédiée aux jeunes a fait de son internationalisation sa nouvelle priorité.
 

C’est la méthode choisie pour avancer sur ce terrain qui se veut, en revanche, plus originale. « Comment choisir un pays ? Selon une expérience passée, une analyse rapide du marché, un pressentiment ? » s’interroge Sébastien Bismuth, dirigeant de l’enseigne. « Plutôt que de trancher pour un pays comme ça, sans avoir réellement pesé les affinités avec notre offre et notre mission, nous avons opté pour un test géant », explique-t-il.
 
Ce test géant, c’est donc un concours entre talents lancé en ce mois de novembre par Undiz, visant à dénicher sept personnalités capables de développer un e-shop dans leur pays avec un budget de 300 000 euros et de populariser ce lancement depuis le siège à Clichy. Au bout d’un an, le test le plus concluant sera validé et son pilote se verra confier un budget d’un million d’euros pour cette fois passer à l’étape suivante : implanter des magasins physiques sur son marché.

L’enseigne a tout de même défini 14 pays pour lesquels elle a un intérêt et qui figureront peut-être parmi les sept : l’Allemagne, l’Australie, le Canada, la Chine, la Grèce, l’Italie, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Russie, la Suisse et enfin les Etats-Unis.

A l’issue de la première année de test et des premières ouvertures de magasins dans le pays retenu, le concours sera relancé avec pour objectif de valider chaque année un nouveau marché pour l’enseigne. Un rythme de développement soutenu pour l'enseigne, dont le chiffre d'affaires aurait dépassé les 150 millions d'euros en 2015 via environ 150 magasins (dont presque 130 en France).
 
« C’est un enjeu fort et responsabilisant, ce n’est pas juste un concours amusant. Nous cherchons des tempéraments d’entrepreneurs qui auront conscience que leur mission, c’est de trouver le prochain levier de développement d’Undiz », conclut Sébastien Bismuth.
 
Pendant qu’elle testera son potentiel sur de nouveaux marchés, l’enseigne de dessous ne délaissera pas la France puisqu’elle y a pour objectif de déployer son concept magasin nouvelle génération, « Undiz Machine », présent dans trois villes à ce jour (Toulouse, Paris et Strasbourg).