La marque de produits de parfumerie annonce un chiffre d’affaires 2009 de 36,84 millions d’euros, soit un repli de 20,5 % par rapport au chiffre de 2008. En cause notamment, la réorganisation de la stratégie commerciale et la restructuration des réseaux de distribution.

Boutique Ulric de Varens

Avec une baisse moins marquée sur le dernier trimestre 2009 (-13 %, contre -26,2% pour le 3ème), Ulric de Varens enregistre la meilleure résistance de l’activité sur l’année, notamment due à la période des fêtes de fin d’année.

Globalement, la marque explique par deux facteurs cette baisse du CA, outre une consommation ralentie. D’un côté, Ulric de Varens s’est engagé depuis 2008 dans un plan de restructuration de son réseau de filiales qui s’est traduit par la fermeture de 9 filiales sur les 17 existantes. En effet, face à l’évolution du marché, la marque s’est orientée vers la constitution de son propre réseau de boutiques, sans négliger les fournisseurs de parfumeries sélectives. Ainsi, le groupe a créé un réseau hexagonal de 20 boutiques situées dans les centres-villes et les principales galeries commerciales.

Cette politique d'enseigne a nécessité l'élargissement de l'offre, qui compte maintenant 500 références. Aux parfums classiques s'ajoutent des produits d'ambiance, une ligne pour le bain, du maquillage ainsi que des accessoires et des bijoux fantaisie d'inspiration exotique, le tout dans une fourchette de mini prix qui ne dépasse pas les 20 euros.

Ensuite, la marque rappelle qu’elle a revu ses conditions commerciales avec la grande distribution. Cette dernière prend désormais en charge une part des coûts de publicité en contrepartie de remises sur les ventes facturées.

Hors effet des CA des filiales arrêtées et des déductions de charges de publicité, la baisse cumulée s’établirait à 12,3 % au lieu de 20,5 %.

L’international, qui représente 78 % du CA consolidé du groupe, est en retrait de 23,1 % à données publiées tandis qu’en France, l’activité est en contraction de 9,9 % à données publiées. Mais d’après les nouveaux partenariats conclus avec des distributeurs à l’export et un périmètre d’activité en 2010 qui devrait être comparable à celui de 2009, Ulric de Varens table sur un retour à la croissance de son activité dès 2010.