Saint Jacques imagine le wetsuit chic

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
17 juin 2016

Pour le kayak, le surf, le wakeboard et l'ensemble des sports nautiques, il y a une constante dans le matériel : la combinaison (intégrale ou partielle) en néoprène noir ou gris. Les plus originaux des pratiquants auront droit à des touches de bleu ou de rouge.

Mais l'univers de la combinaison vit actuellement sa révolution. D'abord au niveau des matériaux. Dans la foulée d'un Patagonia, qui a été le premier parmi les acteurs phares à viser le développement de produits sans pétrole, de plus en plus de marques, comme Vissla ou Picture Organic Project, développent des lignes avec des matériaux plus responsables.

Côté style, les mentalités commencent à évoluer dans les lignes féminines, comme chez Billabong, avec des imprimés. Chez les hommes, c'est un nouvel entrant qui apporte un vent de fraîcheur avec un concept audacieux. Saint Jacques arrive avec des wetsuits aux coupes et imprimés originaux. Lancée par Walder de Castro et Gregory L'homme, la marque joue avec des imprimés marinière et des jacquard. Mais elle présente aussi des tops aux coupes originales, reprenant les formes d'un teddy ou d'un polo.

« Nous avons affiné le style. il a fallu plusieurs aller-retour car il s'agissait d'une approche différente pour le secteur. Mais nous avons abouti à un produit très au point techniquement, explique Stan Bresson, qui travaille depuis 12 ans dans le secteur de la glisse. Nous avons testé le produit et cela convient à des pratiquants réguliers. Cela concerne le surf ou le kitesurf, dont nous sommes issus, mais aussi tous les sports d'eau comme le kayak ou bien le voilier. »

Avec son positionnement assez élevé et 11 modèles entre 75 euros pour un débardeur et 170 euros pour un long john, la marque cible d'abord des concept stores et des magasins qui mettront en avant le concept. Elle a ainsi déjà séduit une dizaine de points de vente en France pour cette première collection. Et enregistre des premiers contacts pour une distribution à l'international.

Les trois entrepreneurs ont financé cette première collection. Et entendent séduire des investisseurs pour développer leur activité. La seconde saison doit permettre à la marque de développer sa distribution, mais aussi de proposer une gamme de boardshorts et de regarder du côté des produits pour femme et pour enfant.