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Puma veut accélérer en 2017, après avoir rempli son contrat en 2016

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AFP
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9 févr. 2017

L'équipementier sportif allemand Puma a atteint ses objectifs de ventes et de bénéfice en 2016, année marquée par l'Euro 2016 en France et les JO au Brésil, et a déclaré jeudi vouloir poursuivre sur sa lancée en 2017. Le groupe de Herzogenaurach, également siège de son grand rival Adidas, a dégagé un bénéfice net de 62,4 millions d'euros l'an passé, soit un bond de 68 % sur un an.

Björn Gulden, directeur général de Puma - Puma


Le chiffre d'affaires a comme prévu progressé de 10 %, taux ajusté des variations de changes, à 3,6 milliards d'euros, soutenu par le segment chaussures, et le bénéfice opérationnel (EBIT) de quelque 33 %, à 128 millions.

« 2016 s'est terminé comme nous l'avions espéré avec des hausses de ventes dans toutes les régions et tous les segments de produits, ainsi que des augmentations significatives des résultats » net et opérationnel, a commenté le patron de la firme Bjorn Gulden, cité dans un communiqué. « Nous allons continuer à investir pour devenir la marque sportive la plus rapide du monde », a-t-il ajouté, se déclarant « confiant » de pouvoir augmenter de nouveau les ventes cette année et « d'atteindre une hausse significative » des résultats.

Le groupe, qui équipe notamment la star de l'athlétisme jamaïcain Usain Bolt ou l'attaquant vedette du football français Antoine Griezmann, a particulièrement profité des grands événements sportifs de l'an passé.

Même si 2017 s'annonce en comparaison plus pauvre de ce point de vue, Puma veut profiter de la notoriété acquise pour continuer sur sa lancée. Le groupe entend en particulier augmenter ses investissements dans l'extension de ses points de ventes et dans le marketing autour de ses vedettes dans le sport ou dans le monde artistique, notamment la star du R&B Rihanna et le Canadien TheWeeknd.

Pour 2017, il mise sur une hausse du chiffre d'affaires ajusté des changes proche de 10 %, sur un bénéfice avant impôt et intérêts (EBIT) entre 170 et 190 millions d'euros et un bénéfice net qui continuera à « s'améliorer de façon significative ».

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