PARIS, 1 fév 2007 (AFP) - La CGT du Printemps a déclaré ne "pas regretter" le départ de Laurence Danon affirmant que sous sa présidence des grands magasins, les "effectifs ont diminué" et les salaires "n'ont jamais été aussi bas", jeudi 1er février dans un communiqué.

Devanture du Printemps Haussmann à Paris Photo : Emilie Kremer

"Mme Danon nous a quittés hier (mercredi), nous ne regretterons pas sa fuite en parachute doré mais nous supporterons encore longtemps son poids", a indiqué la CGT dans un communiqué.

En effet, "sous son règne, jamais les salaires n'ont été aussi bas - 83,95 % gagnent moins de 1 500 euros brut - et l'effectif a diminué de 12,2 % soit 645 personnes", affirme la CGT.

Selon le syndicat, "la démotivation et le stress des salariés sont à leur comble", les "inégalités salariales et catégorielles sont partout" et la "modulation et la flexibilité sont devenues monnaie courante" au Printemps.

A la tête du Printemps depuis 2001, Laurence Danon, 51 ans, a décidé de quitter les grands magasins à la suite de leur cession en octobre 2006 par le groupe de luxe et de distribution PPR à la banque Deutsche Bank et à l'homme d'affaires italien Maurizio Borletti.

Jeudi, Le Monde et le site internet des Echos ont affirmé que Mme Danon, qui dirige la commission "Nouvelles générations" du Medef, aurait perçu une indemnité de départ équivalent à six années de salaire.