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Marguerite Capelle
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2 oct. 2017
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Ode à John Waters chez Galliano

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Marguerite Capelle
Publié le
2 oct. 2017

Croisement improbable d'atmosphères à la Maison France-Amérique sur l'avenue Franklin Roosevelt dimanche soir. Mais peut-on vraiment s'attendre à autre chose en se rendant à un défilé John Galliano ?


Photo: PixelFormula


Le mélodrame comique a rencontré les héroïnes du feuilleton Regency dans un show de la maison excentrique, quoique mémorable. Le designer, Bill Gaytten, a délivré une libre expression de son talent en tant que drapier d'exception. 

« C'est John Waters et Cry-Baby à la fois, toutes ces romances adolescentes. Nous aimons qu'il y ait une pointe de drame dans cette maison », gloussait le créateur, un verre de champagne à la main dans les coulisses.

Le résultat : des robes délicieusement coquines, sans manches et très transparentes, avec de super culottes taille haute et des soutiens-gorge insolents. Des redingotes de Teddy Boy rebrodées de fleurs; des manteaux de courtisans digne du très maniéré Rupert Everett et une fille particulièrement provocatrice en boîte de nuit, avec une tenue évoquant un juge de la Cour suprême… toutes sortes de pièces impressionnantes. Avant de passer à un total look de bal de promo du lycée dans le Midwest américain.

Plus tard, dans les coulisses en pleine effervescence, de nombreuses caisses de champagne et toute une bande de cadres italiens appartenant à l'empire de Renzo Rosso, plein de déférence à l'égard de Sidney Toledano, le PDG de Christian Dior, qui conserve le même poste au sein de la maison Galliano. Le groupe italien dispose d'un accord de licence depuis dix ans pour le prêt-à-porter enfant de Galliano, qui va très bien. Merci !

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