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12 mars 2009
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Monoprix et Sephora traquent les kilowattheures inutiles

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Les echos
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12 mars 2009

Ces deux grandes enseignes ont entrepris de réduire la consommation électrique de leurs magasins. Sephora (1 200 magasins dans le monde) substitue progressivement les ampoules classiques à incandescence par des lampes à basse intensité.


Linéaires du nouveau concept de boutique Sephora

Chez Monoprix (300 points de vente en France), au lieu de tout allumer dès l'ouverture, on module - ainsi que pour l'éclairage des enseignes lumineuses - en fonction de la fréquentation.

Autre initiative de la filiale commune de Casino et des Galeries Lafayette, l'approvisionnement des magasins parisiens s'effectue par le rail, à partir d'une plate-forme logistique située à Paris-Bercy, et non plus par la route (337 tonnes de CO2 en moins par an).

La chasse aux sacs en plastique est lancée mais l'enseigne ne prévoit pas leur bannissement systématique, sauf dans les départements et communes qui l'ont fait. Monoprix préfère jouer la carte de la pédagogie et de la séduction en renouvelant régulièrement sa collection de sacs vendus en magasins. Et ça marche, puisque leurs ventes ont bondi de 30 % en 2008.

Côté conditionnement, Monoprix Bio, comme l'ensemble des marques de distributeur de l'enseigne, travaille à l'allégement et à la « recyclabilité » de ses emballages.

Chez Sephora, outre la question de l'éclairage, une réflexion est engagée permettant de viser un objectif de 100 % d'emballages bio dégradables pour les sacs distribués en magasins mais aussi pour les produits mis en rayons.

Plusieurs marques déjà référencées y sont arrivées, les rouges à lèvres Cargo notamment. « Notre approvisionnement, qui provient du monde entier, en tiendra de plus en plus compte », assure Anne-Véronique Bruel, directrice marketing stratégique Europe.

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