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Mode milanaise : le grand retour de la fourrure, la constance des jupes boule

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24 févr. 2007

ROME, 24 fév 2007 (AFP) - Vison, renard argenté ou encore astrakan, la fourrure a fait son grand retour dans les collections milanaises pour l'hiver prochain et aucun styliste n'a fait l'impasse sur les luxueuses pelisses, tandis que jupe et robe "boule" se sont affirmées comme une tendance durable.


Un modèle de Gianfranco Ferré montré lors d'un défilé le 23 février 2007 à Milan - Photo : Pierre Verdy/AFP

Précieuse étole négligemment jetée sur une robe du soir chez Giorgio Armani, capuche moumoute portée sur un bustier pour Just Cavalli ou encore gilet manches courtes en vison signé Clips, les griffes qui ont présenté cette semaine leurs collections pour l'automne-hiver 2007-2008 semblent ne plus avoir aucun état d'âme à jouer du ciseau dans les peaux et surtout les pelages.

On a vu la fourrure en discrète doublure chez Alberta Ferretti, en minirobe sexy du côté de Fendi, en foulard noué sous le cou façon Blumarine, on l'a découverte trempée dans des bains vert amande, chocolat et mandarine pour Emilio Pucci ou encore en délicats revers apposés sur les manches de manteaux imaginés par Etro.


Un modèle de Fendi montré lors d'un défilé à Milan Photo : Filippo Monteforte/AFP

Bottega Veneta a fait défiler ses "trucs en plume", de volumineuses capes semblables à des ailes qui laissaient un sillage de plumes noires derrière les mannequins. Fendi a dévoilé des femmes oiseau empruntant leur plumage à de mystérieux volatiles noirs, et le japonais Kei Kagami a orné de plumes l'ensemble de sa collection.

Simonetta Ravizza - styliste spécialisée dans les peaux et pelages qui a décliné la fourrure dans des perfecto striés de chaînettes dorées, des vestes patchwork ou des manteaux rhabillés de tulle noir - a confié à la presse "rêver que la fourrure se démocratise et que les jeunes s'en approchent sans remords".

Mais si une tenue en lapin peut avoisiner la "populaire" somme de 2 000 euros, la zibeline ne peut s'offrir à moins de 60 000 euros, a souligné le journal La Repubblica.

Et en début de semaine, à côté de grands articles célébrant le retour de la fourrure sur les podiums, la presse italienne n'a consacré qu'un tout petit encart à l'action commando de membres de l'association Peta qui ont maculé de peinture rouge la vitrine de la boutique milanaise de la griffe britannique Burberry.


Un modèle de la maison Dolce & Gabbana montré lors d'un défilé à Milan le 22 février 2007
Photo : Filippo Monteforte/AFP

La semaine de la mode milanaise a aussi vu s'installer les jupes, robes et vestes "boule", déjà vues la saison dernière, et réinterprétées à l'infini selon le style de chaque maison de couture.

Fil conducteur de la collection de Giorgio Armani, les jupes et robes qui bouffent et se resserrent juste au-dessus du genou se sont déclinées dans tous les tissus - velours noir, taffetas vert - et pour toutes les occasions, accompagnant une petite veste ceintrée ou se métamorphosant en robe-bustier scintillante pour le soir.

Just Cavalli, également adepte de la jupe boule, l'a taillée très courte a lui a sanglé la taille de larges ceintures de cuir, tandis que Moschino Cheap and Chic a imaginé des robe "gonflées" mariées avec des vestes et des manteaux trapèze.

Chez Bottega Veneta, plissés et drapés taillés dans du tissu épais donnent du volume aux jupes, tandis que chez Prada les pardessus portés comme des robes sont coupés droit et sans taille mais s'ornent d'un pli bouffant dans le dos.

L'imprimé léopard n'a pas non plus été en reste et été vu chez la plupart de stylistes, des femmes D&G s'envolant dans de longues et vaporeuses robes à l'imprimé copié sur le félin à la petite robe léopard enveloppée de tulle noir chez Dolce&Gabbana, sans oublier une robe Blumarine au décolleté qui plonge jusqu'au nombril.

Par Katia DOLMADJIAN

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