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Lyon Mode City : la lingerie se fait plus douce et plus pudique

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1 sept. 2005

LYON, 1er sept 2005 (AFP) - Les sous-vêtements ultra-sexy peuvent être remisés : la tendance pour l'été 2006, présentée au salon Lyon Mode City, du 3 au 5 septembre, est à la lingerie charmante, douce et pudique faisant la part belle aux imprimés et aux mélanges de matières.


Création de Marjolaine au défilé Lyon Mode City à Lyon
Photo : Robert Pratta/Reuters

"L'esprit des collections est plutôt candide, avec beaucoup de grâce et de légèreté", a décrit à l'AFP, Chantal Malingrey, directrice de la division lingerie du salon. "Les sous-vêtements 2006 sont un peu moins sexy, un peu moins agressifs qu'auparavant", a-t-elle ajouté. "Les formes sont plus pudiques, plus faciles à porter".

Après les années string, le romantisme redevient à la mode. Déjà l'an dernier, il avait fait sa réapparition, à grands renforts de volants, dentelles et froufrous. "Mais cette année, les lignes sont plus allégées, plus épurées", selon Chantal Malingrey.

Ce qui n'empêche pas la créativité. Se jouant des codes, les stylistes ont concocté des soutien-gorges inspirés des bikinis avec des "triangles coulissants" ou des "tours de cou". Pour les matières, ils ont mélangé coton et galons de dentelle, satin et tulle, etc.

Les imprimés - floraux ou ethnique- et les couleurs - jaune, vert, bleu et marron- complètent un tableau "frais" et "charmant". Un peu plus fille, un peu moins femme.

Pour les costumes de bain, les couleurs sont tout aussi lumineuses, avec une forte influence des motifs africains. Le Brésil a pour sa part inspiré des maillots ornés de grosses fleurs ou de perles qui font du bruit quand on marche.

Et, comme la petite culotte, le une-pièce annonce son grand retour. Ultra-structuré, agrémenté d'un décolleté plongeant, d'un bustier ou découpé sur les hanches, il donnera de l'allure aux différentes silhouettes.

Enfin les accessoires ont la cote. En lingerie, des boléros et des bustiers se cachent ou se dévoilent. Sur la plage, il convient d'assortir son maillot à un pantacourt, à une tunique ou à un sac à mains. Certaines gammes de produits se déclinent même jusqu'à la crème solaire.

Pour les hommes, longtemps uniquement soucieux de leur confort, les marques commencent également à jouer la corde de la séduction. Si une femme consacre en moyenne 100 euros par an pour ses dessous, l'homme ne leur sacrifie que 19 euros. Mais cette moyenne monte à 27,6 euros pour les 25-35 ans.

"Ce sont eux que nous ciblons. Comme les ados qui exhibent le haut de leur caleçon au dessus du jean, les 25-35 ans veulent des sous-vêtements qui reflètent leur tribu", explique Chantal Malingrey. "Et ils ont envie de plaire".

Pour autant, les marques ne veulent pas brusquer les choses. "Il n'y a pas de rupture radicale, nous essayons d'abord d'ancrer les évolutions récentes", relativise-t-elle. Ainsi, le boxer s'impose. Et certaines marques tentent le retour au slip kangourou, mais revu et corrigé. Quant à la couleur et aux imprimés, ils s'introduisent sous le prétexte du surf et des motifs hawaïens.

Par Charlotte Plantive

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