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17 févr. 2009
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Les ventes de bijoux et de montres en recul sur l'Hexagone

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17 févr. 2009

Après deux années de progression, les ventes de bijoux et de montres ont reculé de 2 % en France. Le Comité Francéclat (Comité professionnel de développement de l’horlogerie, de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie et des arts de la table), qui vient de livrer son étude annuelle, a établi le chiffre d’affaires 2008, tous produits confondus dont la bijouterie fantaisie, à 5,3 milliards d’euros.

La plus forte baisse a été enregistrée du côté des bijoux en or (- 5 %), représentant 51 % du marché global, et qui ont généré 2,7 milliards d'euros de recettes. A l’inverse, celles des bijoux en argent ont augmenté de 5 %. Si les ventes en unité ont connu une nette progression entre 2002 et 2005, passant de 56 millions d’unités vendues à 66 millions, notamment grâce au développement de la fantaisie et de l’argent, les ventes en valeur sont restées pour leur part relativement stables depuis 2001, aux alentours de 3,9 milliards d’euros.

Malgré le ralentissement enregistré au cours du dernier trimestre 2008, le marché de l’horlogerie a gagné un point par rapport à 2007, porté à 1,2 milliard d’euros. Et ce, en dépit du léger recul (- 0,7 %) du nombre de montres vendues (1,3 million d’unités). Mais pas de quoi s’alarmer d'après certains professionnels, ils rappellent les progressions spectaculaires enregistrées ces trois dernières années, surtout en 2006 et 2007 (+ 11 % chaque année).

Ces chiffres 2008 sont également à rapprocher des ventes de montres en valeur. Elles ont pour leur part progressé, de même que le prix moyen des pièces vendues, établi à 94 euros contre 91 euros. Une hausse qui apparaît quasi continue sur les dix dernières années.

A noter que le segment des montres d’une valeur de plus de 3 000 euros, représentant 0,4 % du marché de l’horlogerie, a bondi de 13 % (contre + 22 % en 2007) tandis que celui des pièces allant de 50 à 99 euros a enregistré la plus forte baisse, avec un recul de 5 %. Et sans surprise, la Suisse confirme sa place de premier fournisseur de la France, devant la Chine, premier pays en quantité.

Sur l’Hexagone, la production est estimée à 2,2 milliards d’euros hors taxes. Dans le détail, le chiffre d’affaires de l’horlogerie représenterait près de 300 millions d’euros hors taxes, dont plus de 80 millions d’euros hors taxes pour les montres, tandis que celui de la bijouterie-joaillerie tournerait autour de 1,7 milliard d’euros hors taxes, incluant 1,2 milliard d’euros hors taxes pour les bijoux or. Le reste étant réalisé par la bijouterie fantaisie.

Du côté des exportations et réexportations, en nette progression, elles se sont élevées à 2,8 milliards d’euros hors taxes (statistiques douanes françaises). Notamment les montres (+ 8%) vers l’Union européenne. Et d’après l’étude, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne seraient les principaux marchés. Les bijoux précieux, or et argent (+ 10 %) ont la Suisse comme premier pays client, même s’il s’agit surtout de transit, suivie du Royaume-Uni, du Japon et des États-Unis.

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