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Le patron de L'Oréal acclamé pour avoir renoncé à ses stock-options

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20 avr. 2009

Le directeur général du premier producteur mondial de cosmétiques renoncera à ses stock-options pour l'exercice 2009. Échaudés par les récents scandales, les petits porteurs de L'Oréal ont chaleureusement accueilli cette nouvelle lors de l'assemblée générale.

Pressés dans les salles du Carrousel, près des fondations historiques du Louvre à Paris, quelque 1 000 petits actionnaires de L'Oréal ont été à deux doigts d'ovationner Jean-Paul Agon à l'assemblée générale du producteur et distributeur de produits cosmétiques.

Pour la deuxième année d'affilée, le directeur général de la multinationale française ne recevra pas de stock-options au cours de l'exercice. Le président et vétéran de L'Oréal, Lindsay Owen-Jones, a pris soin de souligner le geste. « Je ne peux que saluer l'attitude exemplaire de Jean-Paul Agon », a-t-il lancé à la salle grisonnante, avant de rappeler que la rémunération globale touchée par le directeur général et lui-même serait 35 % inférieure à celle de l'exercice précédent.

Conscient des bénéfices à tirer d'une communication claire sur ces questions, Lindsay Owen-Jones s'est ensuite attaqué aux indemnités allouées aux mandataires sociaux en cas de départ ou de révocation. « Pour ce qui concerne les parachutes, que je refuse d'appeler dorés dans notre cas, les dispositions en la matière suivent la loi TEPA et les dernières recommandations Afep-Medef », a-t-il expliqué.

En octobre dernier, les deux principales associations patronales, Afep et Medef, ont publié plusieurs recommandations sur la rémunération des dirigeants, dont la fixation d'un plafond à deux ans de rémunération fixe et variable pour les indemnités de départ.

Dans le cas de Jean-Paul Agon, celles-ci atteindraient un maximum de douze mois de la dernière rémunération fixe, indique le dernier document de référence de L'Oréal. Une somme à laquelle s'ajouterait une indemnité de licenciement au titre de son contrat de travail « rétabli », précise le même document.

Les recommandations Afep-Medef interdisent le cumul d'un contrat de travail et d'un mandat social. En réponse, plusieurs conseils d'administration se sont bornés à le suspendre.

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