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15 janv. 2015
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Le nouvel homme d'Armor Lux

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15 janv. 2015

Le groupe Armor Lux est connu pour sa marinière et sa défense du savoir-faire français. Mais la marque du groupe éponyme veut dorénavant et rapidement aller chercher le potentiel de sa notoriété internationale. Arrivé il y a peu au poste de directeur du développement du groupe (marques Armor Lux, Terre et Mer, Bermudes, Bérac), Bruno Lischewski veut en trois ans faire passer la part de l’export de 5 à 30 % et celle de l’homme de 15 % environ à 50 %.


La ligne Heritage sera également présentée au Seek et au Man


Pour ce faire, Armor Lux dévoilera au Seek à Berlin, dès ce lundi 19 janvier, et ensuite au Man à Paris, le nouveau visage de sa collection à laquelle travaille depuis peu Alain Miran et, pour l’offre féminine, Camille Cegarra, ex-Petit Bateau. « Les plus grands changements seront visibles sur l’homme. C’est la première mission », commente Bruno Lischewski, qui a travaillé seize ans auparavant pour G-star.

Ainsi, dès l’automne 2015, Armor Lux a ajouté aux permanents homme la gamme sportswear et développé la gamme Heritage, dessinée elle par Jungho Geortay, le styliste homme de Paul & Joe. Cette dernière s’attaque au marin dans la tempête. La gamme sportswear proposera, quant à elle, trois thèmes avec le vêtement marin contemporain, le militaire et l’étudiant. La collection mode sportswear donc est passée de 80 à 150 pièces pour l'homme.


Dès l'automne 2015, Armor Lux ajoute une gamme sportswear.


Sont venus s’ajouter aux marinières, entres autres, des t-shirts, des pantalons, des cabans… L’enjeu pour Bruno Lischewski est d’entrer dans un réseau jeans et sportswear et de côtoyer Diesel, Tommy Hilfiger, Replay, Boss orange, Denim & Supply… « Les consommateurs vont acheter moins, mais de meilleure qualité. Notre groupe est un industriel aussi, spécialisé dans le tricotage, et réputé justement pour la durabilité de ses produits », résume le manager.

Ce nouveau visage mode doit aider Armor Lux a pousser ses pions à l’international. Il travaille déjà avec ou pour TopShop, Dover Street Market à Londres et au Japon. Il vient d’ailleurs pour le pays du Soleil-Levant de signer un partenariat de distribution avec le groupe Itochu (distributeur notamment d'Apc, Repetto, Marimekko...). En France, la marque travaillerait avec 600 à 700 clients dont 200 environ proposent également l’homme. Au total, le groupe réalise un chiffre d’affaires d’environ 95 millions d’euros dont la moitié avec les vêtements professionnels (la SNCF, Geopost…).

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