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14 janv. 2009
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Le marché de la lingerie préservé par la crise ?

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14 janv. 2009

La lingerie serait épargnée par la crise. L’Ifm et TNS Worldpanel viennent de communiquer les résultats du secteur sur le marché français au cours des neuf premiers mois de l’année 2008 : 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit + 0,9 % par rapport à 2007. Oui, mais pour combien de temps encore ?


Playtex collection hiver 2008

Dans un contexte de baisse de pouvoir d’achat, les consommateurs sont plus que jamais sensibles aux prix et aux promotions. Ainsi, dans le textile, ils sont 27 % aujourd’hui à plébisciter les prix barrés, contre 24 % il y a quatre ans.

Chez TNS Worldpanel (panel consommateur), on parle, pour les achats en lingerie, d’un panier moyen de 64 euros par foyer pour environ 6,6 articles. En tête des achats, le boxer, mais aussi la culotte haute qui affirme son grand retour depuis peu. Le boxer a gagné cinq points de part de marché en deux ans pour représenter 19 % des dépenses du bas du corps. Quant aux bonnets C et plus, ils concernent 52 % des ventes en corsetterie (+ 2 %). L’homme, de son côté, plébiscite toujours le boxer ou shorty. Il dépense 26 euros par an pour environ cinq articles.

Grands gagnants des circuits de distribution, les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) ont fait leur grand retour, représentant 40 % des achats de lingerie en volume et 31 % en valeur. Il faut dire que les marques (Dim, Passionata, Variance, ...), mais également les MDD, soignent toujours plus leur offre et la renouvellent très vite.

Autre point fort : l'avènement du petit prix, puisque 47 % des achats de soutien-gorge ont été effectués sur des produits à moins de 12 euros.

Même les chaînes de lingerie, qui représentent 25 % des dépenses globales, n'ont pour l'instant pas pâti de la conjoncture. Ce qui oblige les détaillants à ne pas baisser leur garde.

A l’inverse, la Vente Par Correspondance (VPC) traditionnelle perd des points au profit de l’Internet qui ne cesse de progresser. Ce dernier circuit de distribution s’impose même comme le grand gagnant de la crise ambiante.

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