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La Semaine de la mode à Londres prend son envol

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AFP
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12 févr. 2007

LONDRES, 12 fév 2007 (AFP) - La Semaine de la mode à Londres a pris véritablement son envol lundi 12 février au matin avec le défilé de la maison Noir, du Danois Peter Ingwersen, le dernier à entrer dans le débat sur les mannequins trop minces qui domine les premiers podiums.


Création de Caroline Charles lors de la semaine de la mode à Londres Photo : John D McHugh/AFP

"Nous ne défendons pas l'anorexie et la boulimie. Il y a une éducation importante en ce moment. Elle vient des médias et de l'industrie mais elle doit aussi venir des parents", a déclaré à l'AFP Peter Ingwersen, qui a cependant également souligné que l'extrême minceur "provient parfois seulement de l'ADN".

Le Conseil de la mode britannique (BFC), organisateur du rendez-vous biannuel de la mode dans la capitale britannique, s'est encore refusé pour cette édition Automne-hiver 2007 à imposer la moindre contrainte aux créateurs, leur recommandant simplement d'utiliser des mannequins en bonne santé, et de plus de 16 ans.

Mais certains ont fait savoir qu'ils prenaient la question très au sérieux.

Trois des quatre premiers créateurs à présenter leur collection ont affirmé imposer une taille minimum pour leurs mannequins.

Chez Noir, la taille d'or est le 38, a précisé M. Ingwersen qui a rendu hommage lundi au Berlin des années 30 dans sa collection "Réflection".

Dimanche, Caroline Charles avait également affirmé que ses mannequins avaient la taille 38, Paul Costelloe affirmant de son côté ne travailler qu'avec des modèles faisant au moins un 36.

La collection de Noir lundi a été très applaudie.

Ingwersen a expliqué qu'il avait choisi le thème de Berlin des années 30 car "Il y avait une liberté d'esprit, de nombreux artistes et intellectuels du monde entier, des bals. J'ai voulu représenter l'aspect glamour, avant qu'Hitler arrive", a-t-il dit.

Sa collection a été conçue dans un contraste féminin-masculin avec des coupes androgynes associant tissus légers de soie et d'organdi à des matières plus dures comme le cuir, rehaussées de strass et paillettes dorées en rappel à la vie nocturne.

L'industrie de la mode en Grande-Bretagne pèse 11 milliards de livres sterling (16,49 milliards d'euros), emploie 160 000 personnes dont 70 % sont des femmes.

Une cinquantaine de créateurs vont défiler d'ici vendredi sous la tente du musée d'Histoire naturelle, dans le centre de Londres.

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