Le leader mondial du luxe LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton a enregistré un chiffre d'affaires de 3,804 milliards d'euros au premier trimestre 2007, en progression de 6,9 %, a-t-il annoncé mercredi 25 avril dans un communiqué. Ce résultat a surpassé les prévisions des analystes, qui tournaient autour de 3,77 milliards d'euros en moyenne.

Louis Vuitton campagne publicitaire printemps-été 2007

En croissance interne, c'est-à-dire en corrigeant les effets de change défavorables, le chiffre d'affaires du groupe dirigé par Bernard Arnault a progressé de 13 %.

La bonne tenue des ventes est en large partie due aux montres Tag Heuer et Zenith. "LVMH continue à progresser en dépit d'un environnement de changes extérieurs difficile, grâce à la force de ses marques et à la conquête de nouveaux marchés", s'est félicité Bernard Arnault.

LVMH confirme pour 2007 son objectif "d'une croissance significative de ses résultats". Le marché craint pourtant un ralentissement dans le secteur du luxe, qui pèse 160 milliards d'euros, car la faiblesse du dollar et du yen rendent les ventes aux Etats-Unis et au Japon moins rentables pour le groupe français. LVMH a dû réhausser les prix des produits du malletier Louis Vuitton deux fois l'an dernier au Japon pour contrecarrer la faiblesse du yen.

Cette marque rapporte près de 30 % de son chiffre d'affaires au groupe. Le Japon rapporte 15 % de son chiffre d'affaires au groupe. Mais Bernard Arnault a expliqué qu'il était confiant dans le fait que les monnaies asiatiques allaient remonter en 2007.

En croissance interne, les ventes de produits de mode et le cuir (34 % du chiffre d'affaires) ont gagné 10 %. Les vins et spiritueux ont pris 15 %, comme les parfums et cosmétiques. Le montres et la joaillerie ont tiré les ventes avec une croissance de 27 %, la demande pour les mécaniques horlogères de luxe dépassant l'offre. La division montres représente 5 % du chiffre d'affaires du groupe.

Mardi 24 avril, le deuxième groupe de luxe mondial, Richemont, a annoncé une hausse de 8,9 % de son chiffre d'affaires au second semestre, le gain le plus faible en deux ans.