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22 mars 2017
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LOGO : 78 anciens salariés poursuivent LVMH en justice

Publié le
22 mars 2017

En novembre dernier, le fabricant de lunettes jurassien LOGO, qui employait 172 salariés, avait été placé en liquidation judiciaire. Dans la foulée, 78 des employés licenciés ont assigné LVMH en justice, accusant le groupe de luxe d'être responsable de cette situation.


Sébastien Bozon-AFP


En effet, ce dernier était le donneur d'ordre exclusif de LOGO, qui a fabriqué pour lui les lunettes haut de gamme de ses marques TAG Heuer et Fred, pendant une vingtaine d'années pour un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros. En décembre 2015, LVMH annonçait le retrait de ces licences au lunetier jurassien, précipitant sa chute un an plus tard.

Mardi, l'avocat des 78 anciens salariés a ainsi plaidé devant la première chambre du tribunal de grande instance de Paris que le groupe de luxe avait créé une situation de dépendance économique à l'encontre de LOGO et a réclamé 100.000 euros de dommages et intérêts par salarié, selon France 3.

« Tag Heuer a soutenu LOGO en maintenant la licence plus longtemps que tous les autres. Toutes les autres marques ont quitté LOGO car il n'était pas capable de faire son boulot correctement », a répliqué l'avocat de LVMH au micro de la chaîne. 

Le tribunal de grande instance de Paris rendra sa décision le 30 mai prochain.

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