Par
AFP
Publié le
12 févr. 2013
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

L'Oréal prévoit un marché des cosmétiques en hausse de 4 à 5% en 2013

Par
AFP
Publié le
12 févr. 2013

CLICHY-LA-GARENNE (Hauts-de-Seine), 12 fév 2013 (AFP) - Le groupe L'Oréal prévoit que le marché mondial des cosmétiques connaîtra en 2013 une croissance "proche de celle de 2012", soit "entre 4 et 5%", a déclaré son PDG Jean-Paul Agon, mardi lors de la présentation des résultats annuels. Jean-Paul Agon a indiqué "aborder l'avenir, et 2013 en particulier, avec optimisme et confiance", en soulignant sa "confiance dans la dynamique positive de notre métier et de notre marché". "Nous pensons que le marché cosmétique devrait rester porteur en 2013, avec une croissance probablement proche de celle de 2012" et "probablement aussi les mêmes contrastes entre circuits et entre régions", a-t-il dit.

Jean-Paul Agon. Photo: AFP.


L'Oréal estime que le marché mondial des cosmétiques a crû de 4,6% en 2012, et selon Jean-Paul Agon, la croissance devrait encore se situer "entre 4 et 5%" cette année. Pour le PDG de l'Oréal ce marché est "structurellement porteur" et "le restera". L'Oréal a publié lundi un chiffre d'affaires en hausse de 10,4% (+5,5% en organique) et un résultat net consolidé en hausse de 17,6%.

"Nous abordons 2013 avec la ferme ambition de poursuivre notre conquête du marché mondial, de surperformer une fois de plus la croissance de ce marché, de renforcer notre leadership et d'augmenter nos résultats", a poursuivi Jean-Paul Agon. Le PDG de L'Oréal table sur les innovations et la poursuite du développement dans les "nouveaux marchés", qui sont devenus la première zone géographique du groupe avec 39,4% des ventes. Cette zone pèse aussi 37,5% du bénéfice d'exploitation de l'Oréal.

Après une croissance de 9,2% (à changes et périmètre constants) en 2012 dans ces nouveaux marchés, Jean-Paul Agon s'est dit déterminé à retrouver une croissance à deux chiffres "en 2013 et au-delà". Il a fait état d'une "vraie accélération" en Europe de l'Est, et de progressions en Amérique latine et notamment au Brésil, et compte sur une croissance aussi en Chine et dans la région Afrique-Moyen Orient où L'Oréal est en développement.

L'Oréal vise aussi une relance de son pôle Produits professionnels, en hausse de 6,7% en 2012 (+2,3% en organique). La division veut à s'implanter dans un million de nouveaux salons de coiffure dans les 10 à 15 prochaines années, et vise d'autre part le marché des "bars à ongles" avec ses vernis professionnels.

S'agissant des acquisitions, L'Oréal "regarde" toutes les opérations dans le secteur des cosmétiques, notamment dans les pays émergents, mais veut être "très sélectif". "Il n'y a pas de changement de stratégie (...) On n'est pas à l'écart d'opportunités qui pourraient passer", a déclaré Jean-Paul Agon. Mais L'Oréal fait des acquisitions "lorsque ça représente un vrai intérêt stratégique pour l'entreprise à moyen et long terme", a-t-il souligné. "Le fait d'avoir un trésor de guerre financier est plutôt une bonne chose" et "si demain, il y avait l'opportunité d'une acquisition importante (...) on aurait absolument les moyens de la réaliser", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'échéance de 2014 pour l'avenir de la participation du groupe suisse Nestlé dans L'Oréal (29,6%), le vice-PDG en charge des finances, Christian Mulliez, a souligné qu'il n'y avait "pas d'accord caché ou secret entre L'Oréal et Nestlé. Tout est public". "Nous ne savons pas ce qui se passera en 2014, s'il se passe quelque chose", a-t-il dit, rappelant que cette date marque la fin du droit de préemption entre Nestlé et la famille Bettencourt si l'un des deux venait à vendre sa part.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.