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26 janv. 2018
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Immobilier commercial : accalmie pour le luxe parisien en 2017

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26 janv. 2018

L’année 2017 aura été pour l’immobilier commercial parisien celle du « less is more », selon le spécialiste Knight Frank. Malgré un retour des touristes, le luxe a notamment presque divisé par deux le nombre d’ouvertures, dont une part croissante est dédiée à des magasins éphémères.

Knight Frank


Le luxe parisien affiche en effet 27 ouvertures en 2017, contre 52 l’année précédente, et une moyenne annuelle de 43 entre 2012 et 2016. Et ses ouvertures sont à 37 % le fait de magasins éphémères, qui n’avaient pesé que 19 % des inaugurations un an plus tôt. La part des créations se contracte, passant de 42 à 37 %, au profit des extensions/rénovations, qui ont pesé 19 % des opérations contre 15 % l’année précédente.

Les chiffres de Knight Frank confirment par ailleurs l’importance grandissante de la rue Saint-Honoré, où se sont focalisées 19 % des ouvertures. Notamment au détriment de la rue du Faubourg Saint-Honoré, où les mesures de sécurité et l’absence de commerce d’un côté de la rue pèsent comme de lourds désavantages. Les autres axes les plus prisés ont été l’avenue Montaigne (12 % des ouvertures), l’axe Vendôme/rue de la Paix (12 %), le quartier Saint-Germain/Sèvres/Grenelle (8 %), la zone George V/François Ier (7 %), le Marais (6 %) et naturellement les Champs-Elysées (4 %).

Knight Frank


Le baromètre Paris Vision montre également une stabilisation des valeurs sur les zones les plus prisées du commerce parisien, des Champs-Elysées (20 000 euros/an/m²) à la rue des Franc-Bourgeois (5 000 euros), en passant par l’avenue Montaigne (15 000 euros) et la rue Saint-Honoré (12 000 euros). « Cela pourrait rapidement dépasser les 13 000 euros, car nous voyons déjà à cet endroit des opérations dépassant les 12 000 euros », indique Antoine Salmon, directeur du retail leasing de Knight Frank

En termes d’investissement immobilier, la part du commerce a chuté l’an passé à 14 %, à 3,9 milliards d’euros, contre 18 % et 4,8 milliards un an plus tôt. « Mais l’année 2017 reste une très bonne année, malgré le manque de produits sur le marché », insiste cependant Antoine Grignon, directeur du Retail Services, qui rappelle que le pic à près de 8 milliards d’euros atteint en 2014 était pour partie dû à quelques cessions massives de centres commerciaux, comme le portefeuille vendu par Unibail-Rodamco à Wereldhave ou la vente de Beaugrenelle.

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