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12 févr. 2009
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Face à la crise, les Français ont réduit leurs dépenses beauté en 2008

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AFP
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12 févr. 2009

Les Français ont acheté moins de parfums et de produits cosmétiques en 2008 et devraient encore réduire leurs dépenses beauté en 2009, a expliqué jeudi 12 février le cabinet Precepta.



Pour préserver leur chiffre d'affaires face à des volumes de vente quasiment stables, les distributeurs de parfums, soins et maquillage ont toutefois procédé à des hausses de prix en 2008, a souligné auprès de l'AFP Delphine David, analyste au sein du cabinet.

Au final, les ventes de parfums et cosmétiques dans les chaînes de distribution spécialisées, les magasins indépendants et les grandes surfaces ont augmenté de 2,5 % en 2008 à 6,56 milliards d'euros, soit moins qu'en 2007 (+ 4 %) et 2006 (+ 5 %).

En termes de volumes, les Français ont acheté à peine plus de pots de crèmes et flacons de parfums qu'en 2007 : "entre zéro et 1 % de plus", a précisé Mme David.

La croissance de 2008 a donc été tirée principalement par "un effet prix important, d'au moins 2 % par exemple dans les chaînes de distribution spécialisées", a-t-elle souligné.

"Lorsque les ventes en volumes ralentissent, on constate généralement une accélération de la croissance des prix, surtout chez les spécialistes", a-t-elle relevé.

En 2009, le marché devrait encore ralentir, mais pas tomber dans le rouge, avec une hausse attendue de 1,5 % en valeur, selon Precepta, qui table sur une reprise macroéconomique pour le second semestre.

"Les hausses tarifaires devraient être moins importantes qu'en 2008, car les consommateurs sont plus sensibles aux prix" et "la tendance à proposer de plus en plus de soins très haut de gamme, à plus de 200 euros, pourrait ne pas perdurer", estime Mme David.

Pour réduire leurs dépenses de cosmétiques, certaines consommatrices pourraient aussi descendre en gamme et se tourner davantage vers les grandes surfaces.

Le secteur "conserve toutefois des atouts dans son jeu, notamment la carte du registre du bien-être", utile en ces temps de crise, estime Delphine David.

Le marché des cosmétiques est aussi moins exposé que celui de l'habillement ou des accessoires de mode aux arbitrages des consommateurs, et pour certains d'entre-eux, ces produits restent synonymes de "luxe accessible".

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