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Défilés parisiens : deux Indiens, une princesse, 90 collections

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27 sept. 2007

PARIS, 27 sept 2007 (AFP) - Pour la première fois, deux créateurs indiens présenteront leur travail lors de la semaine de la mode parisienne qui verra défiler en neuf jours, à partir de samedi 29 septembre, 90 collections de prêt-à-porter pour le printemps-été 2008.

Parmi les autres nouveaux venus, deux devraient particulièrement retenir l'attention : la princesse thaïlandaise Sirivannavari Nariratana, samedi 29 au soir, et Limi Feu, la fille de Yohji Yamamoto, une semaine plus tard.

Deux marques indiennes, Manish Arora et Ana Mika, ont choisi de déserter les podiums londonniens pour se confronter aux Chanel, Yves Saint Laurent, Dior et autre Hermès ou Gaultier.

Le styliste Manish Arora, formé en Inde et qui a créé sa marque en 1997, défilait à Londres depuis deux ans. Cette saison, ce créateur qui a séduit notamment les actrices de "Bollywood", a préféré Paris parce que "c'est une progression par rapport à Londres", "une étape vers plus d'acheteurs et de presse", a-t-il expliqué à l'AFP. Il a précisé posséder cinq boutiques en nom propre en Inde et être distribué dans 75 magasins dans le monde.

La marque Ana Mika, créée en 2004 à Londres, était depuis trois ans une habituée des podiums londoniens. Sa créatrice indienne, Anamika Khanna, est une autodidacte. La marque affirme posséder 300 points de vente dans le monde.

Petite-fille de la reine Sirikit de Thaïlande --qui se fournissait chez le couturier parisien Pierre Balmain--, la princesse Sirivannavari Nariratana, 20 ans, a choisi l'écrin de l'Opéra de Paris pour présenter sa collection. La jeune femme, étudiante dans une école de design et de mode à Bangkok, avait précédemment présenté deux fois ses collections à Bangkok.

Limi Feu, quant à elle, a débuté comme modéliste pour la ligne Y's de son père en 1996, avant de présenter sa première collection à Tokyo en 2000.

La semaine sera également marquée par le dernier défilé de prêt-à-porter du couturier italien Valentino, qui vient de faire ses adieux à la mode à Rome, après 45 ans de carrière. Valentino devrait présenter son ultime collection de haute couture en janvier, avant d'être remplacé par la styliste Alessandra Facchinetti, ex-directrice de la création femme chez Gucci.

Le calendrier compte plusieurs grands absents dont les maisons Guy Laroche, Emanuel Ungaro et Cacharel.

Chez Guy Laroche, il n'était pas question de défiler alors que la maison vient d'engager "une remise à plat" et "un brainstorming" sur son avenir, a-t-on appris auprès de la griffe. De son côté, Ungaro a congédié cet été son styliste Peter Dundas pour résultats insuffisants.

Cacharel s'est séparé en juin de ses deux directeurs artistiques, Inacio Ribeiro et Suzanne Clements, qui ont décidé de se consacrer au développement de leur propre marque. La styliste espagnole Estrella Archs, qui les remplace, présentera une collection sous son propre nom.

Très attendues également, les deuxièmes collections d'Olivier Theyskens pour Nina Ricci, de Paulo Melim Andersson pour Chloé et de Dai Fujiwara pour Issey Miyake.

Le calendrier témoigne d'un souci de réduire la dispersion géographique. Beaucoup de défilés se déroulent au Carrousel du Louvre, dont quatre salles ont été rénovées, et dans des lieux situés dans le centre de la capitale.

Parallèlement, près d'une quarantaine de griffes présentent leurs collections sur rendez-vous et une quinzaine de créateurs les montrent en marge du programme officiel.

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